Dimanche 15 Juin 2025
Journée 28
Ligny le Ribault (45) - Fréteval (41)
https://www.google.com/maps/d/u/0/edit?mid=1u9qNMS3jKfCB5-GKus_A2e9g0arYEmM&usp=sharing
Amics zigzaguistes adishatz
En ce dimanche 15 juin, bonne fête des pères
Départ 8h17, température 17°. Ciel gris. Comme tous les dimanches matins, j'ai droit pour le petit-déjeuner à ma viennoiserie préférée : le pain aux raisins. Merci Claudine
Départ un peu tardif ce matin. Non. Je n'ai pas fait la grasse matinée. Tout en me préparant Claudine me donne une information : je complète le compte rendu qui est déjà en ligne.
Dans les bois de Ligny le Ribault (41)
Le château de Bon Hôtel
L'édifice est initialement conçu pour être un lieu de réceptions mondaines et plus particulièrement un rendez-vous de chasse à courre.

A partir du château la navigation a été un peu plus compliquée. Quand tu traces le parcours sur une carte et que tu l'appliques sur le terrain, tu t'aperçois que le travail fait en amont peut être différent du réel.
Entre les pistes communales et les pistes privées (passage interdit) tu peux vite faire des détours où te trouver face à un portail fermé avec chaîne et cadenas. Tu cherches un échappatoire, tu tournes en rond et après des moments d'errement, tu trouves une sortie. Tu es soulagé.Ouf!!
Thoury (41)
Au porte du château de Chambort dont une partie du Domaine est sur la commune
Bien que la plus ancienne mention de " Toyri" date de 1259, le nom de Thoury serait d'origine gallo-romaine.
Au 18ème siècle, la mortalité à Thoury et Crouy est très élevée, et l'aide de Saint Roch, guérisseur réputé de maladies épidémiques,
est implorée dans l'église qui lui est dédiée.
On trouve sa fontaine sur la route de Thoury à Muides.
On accordait également à l'herbe située à proximité des propriétés médicinales pour les animaux.
L'église
Datant du XI ème siècle , elle a été remaniée au cours du XVI ème siècle. D'abord baptisée
Saint-Pierre, elle fut rebaptisée Saint-Roch au XVII ème siècle.
Elle se compose d'une nef, dans laquelle sont
enterrés depuis le XVIII ème siècle le Marquis et la Marquise de Thoury, Louis-Joseph et Françoise de Clermont.
Elle dispose également d'un chœur terminé
par une abside à trois pans, et deux chapelles latérales.
La particularité de cette église réside dans l'emploi de contreforts cylindriques maçonnés sur les façades, rares en Sologne.
Située au cœur du village, sur la rue principale,fêtes, foires et marchés se tenaient à ses pieds.
On dit que c'est en l'église de Thoury que Thibault le Tricheur, sanguinaire Comte de Blois, tua le prêtre pendant la messe parce que celui-ci ne l'avait pas attendu pour commencer l'office. Pour son crime, il aurait été condamné à poursuivre toutes les nuits de pleine
lune un grand cerf qu'il ne pourrait jamais rattraper.
Le Vitrail du ChœurCe derner représente l'Eau vive.
La lumière qui le traverse donne une magnifique couleur bleu au choeur.
En 1714, la tradition veut qu'une bête
féroce (sans doute un loup enragé) ait fait
des ravages dans cette région de Sologne.
On disait que la gueule de "la beste cruelle
de Toyri-en-Salloigne" était si large que
l'on pouvait y enfourner quatre moutons, le
berger et son chien en même temps !
Saint Dyé sur Loire (41)
Petite cité de caractère
Saint-Dyé-sur-Loire se situe entre Loire et Sologne.
Son origine est ancienne : la cité remonte à
l'apostolat des ermites Beaumaire et Déodat, aux alentours du VI ème siècle. Leurs vies sont rapportées dans trois manuscrits parmi lesquels une copie du XlI ème siècle.
Déodat réussit à vaincre le paganisme installé dans la région en terrassant, comme le rapporte une légende, le dragon installé dans une grotte dédiée au culte de l'eau. L'animal est choisi comme symbole de la ville et commémore la victoire de la chrétienté sur l'idolâtrie. À la mort du saint, un premier village s'établit autour de son tombeau, en témoignent les sarcophages mérovingiens découverts lors de travaux dans les années 1870.
Au Moyen Age, Saint-Dyé-sur-Loire est une cité
de pèlerinage comme le suggère l'importance des édifices religieux. Entre les XVème et XVIle siècles, elle connait son apogée.
La construction du château de Chambord à 5 kilomètres fait de Saint-Dyé-sur-Loire,
le "Port de Chambord "où débarquent des quantités colossales de matériaux pour le chantier.
L'afflux d'ouvriers, de mariniers et de gens de cour transforme la cité. Des demeures et des auberges apparaissent tandis que la vie s'organise en lien avec le fleuve et le commerce qui s'y développe.
Jusqu'au XVIllème siècle, la cité s'anime au rythme des passages d'hôtes de marque tel François ler, Molière. Jean de la Fontaine ou encore Madame de Sévigné.
La ville s'enrichit et attire les convoitises. Pour faire face aux heurts liés aux guerres de Religion, la cité doit se protéger. Elle s'entoure alors d'une enceinte.
Lorsqu'en 1773, la route conduisant à I'Espagne
est reléguée à la rive droite de la Loire et que la
navigation ligérienne fléchit peu à peu, la cité perd en fréquentation. Pour pallier cela, Saint- Dyé-sur- Loire s'appuie au XIXème siècle sur une économie de marché où les productions locales notamment de textile, aide à subsister jusqu'au déclin progressif lié à la mécanisation à la fin du siècle.
Au XXème siècle Saint-Dyé devient un lieu de villégiature pour les artistes. Sa proximité avec Blois en fait également un lieu résidentiel apprécié des Loir-et-Chériens.
Aujourdhui, Saint-Dyé-sur-Loire met en avant son
patrimoine culturel et naturel grâce aux activités
proposées par les nombreuses associations
du village. A la Maison de la Loire, il est ainsi
possible de retrouver les informations touristiques essentielles à la découverte de la cité.
L'église
Datant des XVe et XVle siècles, l'église impressionne par sa taille.
A l'intérieur, on découvre une architecture gothique et renaissance. Les croisées
d'ogives retombent sur des culots sculptés en
" marmousets : des motifs ornementaux représentant des personnages à la figure grotesque.
Au niveau de I'autel, se trouve le sarcophage de Saint Déodat.
Sur la gauche, on peut apercevoir la porte de l'ancienne "chambre des bedeaux", pièce où aurait été enfermé d'Artagnan.
Lors de la Révolution, l'église devient un Temple de la Raison, en témoigne encore une
inscription cachée derrière un tableau.
À la suite des miracles opérés par Saint Dié, de son vivant et après sa mort, les habitants du pays, moines et colons accueillis pour cultiver le vaste territoire donné par Clovis, construisirent sur le lieu de son tombeau une église devenue,
dès lors, le but d'un pèlerinage populaire.
Un droit de péage, établi sur les marchandises transportées par le Loire, subvint en partie aux frais de cette construction.
Ce péage consista pendant très longtemps en une certaine quantité de sel marin, prise sur chaque bateau et cédée volontairement.
Les normands, remontés par la Loire au IX ème siècle, ruinèrent ce premier édifice.
Sous le règne de Charles le chauve, un nouvel édifice fut élevé à la même place et surpassa en splendeur le premier.
Parmi les largesses royales dont le sanctuaire fut l'objet, de Clovis à Louis XIV, on cite une magnifique châsse d'argent doré,
donnée par Louis Xl et volée en 1518.De la deuxième église il ne reste rien, à part deux piliers du transept et la façade latérale nord du clocher puis, elle fut reconstruite.
Exposition sous le porcheSarcophage Saint Déodat
Le coq du clocher
Lorsque les dégâts causés par la tempête Xynthia ont nécessité une réfection complète du clocheton de notre église, le coq qui en ornait le sommet, a été changé.
C'est cet ancien coq que vous pouvez voir aujourd'hui (notez les impacts qui attestent que de facétieux chasseurs se sont entrainés au tir).
En 2019, lors de l'anniversaire des 500 ans du château de Chambord et du voyage de la pierre qui évoquait l'arrivée des matériaux nécessaires à sa construction sur notre port, une pierre symbolique a été acheminée par les différentes associations de marins de Loire.
Cette pierre était évidée afin que chaque ville ou village traversés par le convoi, puisse y introduire un objet le représentant.
Pour notre part nous avons fait le choix de prélever un morceau de la queue de l'ancien coq (queue qui avait été ajoutée afin de renforcer son rôle de girouette ; ajout datant de 1929 comme semble l'indiquer une mention gravée).
Les murs de l'église sont décorés de peintures d'Henri Damon qui a fait don de son œuvre "la Bonne Nouvelle" inspirée du Nouveau Testament.
En circulant dans les petites ruelles de ce bourg, les odeurs culinaires réveillent mon sens olfactif.
La maison de l'Octroi
Au début du XIX ème siècle, Saint-Dyé-sur-
Loire accueille l'un des cinq octrois établis dans le département de Loir-et-Cher, aux côtés de Blois, Vendôme, Romorantin et Mer.
L'octroi était une taxe perçue par la municipa-
lité sur toutes les marchandises entrant dans la ville.
Il s'appliquait aux produits les plus basiques et les plus rentables. Il était payé soit en nature, soit en monétaire.
L'emplacement du Relais de l'Octroi au carrefour de la rue Nationale et de la rue de Chambord
était stratégique !
Cette dernière était l'unique voie de communication avec la Sologne dès les temps
médiévaux, le trafic y était sans doute très intense.
Elle continua d'être passante au temps où la cour séjournait au château de Chambord. Elle était alors bordée de maisons à portes et fenêtres ouvragées.
Au dessus du colza, les cheminées de le centrale nucléaire de Saint Laurent.
Pause à 13h00
Église Saint Hilaire
Le panneau est-ce une indication pour l'entrée ?
Le banc d'œuvre.
Fut donné en 1705 par les marguilliers. La balustrade est simplement ornée des initiales de
la paroisse SH (Saint Hilaire), entourées de palmes. Le dossier monumental est surmonté d'une vaste gloire de rayons et de nuages entourant un triangle et surmontée d'une croix. Divers attributs religieux sont sculptés, le principal est l'ancre de marine, symbole de l'espérance chrétienne, tandis que le livre ouvert qu'elle recouvre est la bible, qui contient la parole de Dieu et symbolise la Foi.
Les HallesJ'aurais dû m'arrêter faire une pause
Mais j'étais trop pressé Car j'étais sur la route
Toute la sainte journée
Le moulin
Le moulin occupe l'emplacement de l'ancien moulin du château détruit en 1956. En 1964, l'association du château et du moulin de Talcy décide de redonner un moulin à la commune. Elle rachète le moulin de Chatenay (Eure-et-Loir), et entreprend sa restauration. Le moulin retrouve sa place dans le paysage. Malheureusement, en 2003, une tornade le détruit entièrement. Il renaît en 2004 grâce à la détermination des membres de l'association et le soutien de bienfaiteurs (DRAC, Fondation Suza, Conseil général, etc.). Le moulin à vent de Talcy est un moulin sur pivot typiquement beauceron. Il possède des ailes à toiles. Son mécanisme interne est visible.
La plaine de la Beauce depuis le moulin
Le château
Edifiée à partir de 1520 par le banquier florentin Bernard Salviati, cette maison seigneuriale contemporaine des grands châteaux Renaissance du Val de Loire, doit sa renommée à la passion poétique de Ronsard pour Cassandre, fille de l'homme d'affaire italien.
Le château témoigne d'une exceptionnelle pérennité architecturale et son aménagement intérieur célèbre la doyceur de vivre du siècle des Lumières.
Le verger, le colombier, la grange, le pressoir...
renouent avec le souvenir d'un grand domaine agricole des XVll ème et XIX ème siècles et complètent agréablement la visite.
Et les cyclotouristes?
Pour continuer la visite, ouvrez la page Château de Chambord
Très bonne journée pour pédaler. Couvert durant la matinée avec quelques gouttes sans importance.
Soleil partiel dans l'après-midi.
Arrivé 16h47 après 88,3 km, 8h30 de temps total de vélo et 420m D+.
Bonne nuit à toutes et à tous et à demain si vous le voulez bien pour de nouvelles aventures 👋 👋
Il y a des endroits qui me paresse assez secs , aujourd'hui tu seras certainement au château de François 1er, les Martin y ont dormi une nuit ils étaient en panne avec leur voiture à 3 roues le concierge leur a proposé une chambre .Francis
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