Mecredi 11Juin 2025
Parcours 24
Marmagne (18) - Henrichemont (18)
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Amics zigzaguistes adishatz
Clair de lune sur Marmagne hier au soir
Départ 7h27 sous une température déjà élevée de 16°Marmagne (18) , traversée par le canal du Berry
Le château
L'église Aspect architectural extérieur anodin, mais de jolis vitrauxMehun sur Yèvre (18)Au cœur du Berry, à quelques kilomètres de Bourges, Mehun est une cité médiévale et porcelainière aux portes de la forêt de Sologne et des vignobles AOC Quincy et Reuilly.
Charles VII y fut proclamé roi en 1422 et y mourut, dans son château, à l’âge de 58 ans. Jeanne d'Arc vint s'y reposer quelques mois après avoir délivré Orléans des Anglais, toute auréolée de gloire. C'est aussi à Mehun qu'elle reçut ses lettres d'anoblissement. Charmante ville riche de 1 200 ans écrits historiques, attrayante pour I'image de ses donjons, de son église romane et de ses vieux moulins se reflétant dans les douces eaux de I'Yèvre... Sans oublier I'usine de porcelaine Pillivuyt, la 2e manufacture en France après Limoges, installée ici depuis 1854.
Le parc
Le château de Charles VII
Douze châteaux empilés et enchevêtrés, des tours défensives, une résidence gothique et quelques rois!
La grosse tour, appelée donjon, date de l'extrême fin du XIl ème siècle, époque du roi Philippe Auguste et de la reconquête capétienne sur le Bas-Berry Plantagenêt. La partie sommitale de la tour a été totalement transformée par Jean de France, frère de Charles V et duc de Berry, à la fin du XIV ème siècle.
Un châtelet défensif, dont |'implantation est tracée entre les lignes de pavés, s'ouvrait sur un élégant pont gothique que surplombait une incroyable chapelle à étages.
Un lieu où l'art était un levier du pouvoir et qu'affectionnait tout particulièrement le roi Charles VII. Entre ville et verdure, il s'y retire à la fin de sa vie et y meurt en juillet 1461.
Incendié au XVI ème siècle, par feux et foudres du ciel, le château est vendu comme bien national révolutionnaire, à un carrier qui le démantèle.
Racheté en 1815 par le marquis de Villeneuve préfet royaliste du Cher, c'est l'architecte Georges Darcy qui le releva de la ruine à la fin du XIX ème siècle. Sous ses voûtes gothiques un musée permet de découvrirI'importance de ce haut lieu historique.
La collégiale Notre-Dame
Construite au tout début du Xl ème siècle, la collégiale Notre-Dame (qui abritait un collège de neufs chanoines) est un édifice roman.
Le clocher du Xlll ème siècle, d'architecture composite (réemplois d'éléments du Xle siècle et réfection du toit après l'incendie de 1910) est construit en rupture de pente et domine la large et belle vallée de I'Yèvre.
La collégiale est un édifice qui séparait la ville médiévale du Xle siècle en deux :
la partie "haute" avec l'actuelle place du château, de la partie "basse" vers la rue Jeanne d'Arc et le quartier du Ravelin. Comme la place du marché au beurre et le haut de la rue Pasteur correspondent à l'emplacement de l'ancien cimetière et que la rue Sophie Barrère était couverte de constructions, la seule solution pour passer de la ville "basse" vers la ville "haute" était de circuler en rupture de pente, devant le mur pignon qui fermait la nef de l'église.
En agrandissant l'édifice au XIlle siècle par
la construction du nouveau clocher, d'importants travaux ont été nécessaires pour créer un passage sous l'église afin que l'actuelle rue des Grands moulins passe d'un côté à l'autre de la ville.
Dès le XVIle siècle, l'étroitesse du lieu est mentionnée dans les textes et à mettre en relation avec la désertification de cette partie de la ville et la création de la vaste place du général Leclerc.

Le clocher porche et la place du Beurre
Le clocher-porche est construit au Xllle siècle. Assis sur le rempart urbain, il domine l'ancien cimetière paroissial de la cité et la vallée
de I'Yèvre.
Au Xe siècle, il reprend une grande partie du décor de la première façade.
A cet emplacement se dressait l'ancien cimetière médiéval; remodelé à la fin du XIXe siècle, il devient alors la place du Marché au Beurre. et aux fromages.
Elle domine la rue de la Gargouille, ultime trace d'un très ancien fossé défensif qui écoule toujours les eaux de pluie vers la rivière de l'Yèvre.
Incendié par la foudre en 1910, la toiture du clocher a été profondément modifiée, mais sa façade reste ornée d'éléments anciens, comme la fenêtre en plein-cintre et l'agneau Pascal enchassé dans une croix qui est placé au-dessus de l'entrée principale.
La partie sommitale est scandée par des baies aveugles décorées de chapiteaux dits à crochets typiques du Xllle siècle.
A la base du mur, sous l'arcade, passait la rue
qui menait aux maisons des chanoines et au château.
En contrebas de la muraille s'élevaient des lavoirs, un quai d'embarquement et la porte fortifiée de la première basse-cour du
château.
Intégrée aux remparts, sa redoute défensive, percée d'archères, est encore visible; un élément de défense très ancien placé en avant des fortifications du chấteau.
J'ai retrouvé Jehanne

Porte de l'horloge
Cette porte de ville était intégrée à la seconde enceinte urbaine construite au tout début du Xllle siècle, avec de puissantes murailles de plus de huit mètres de haut, défendues par de larges et profondes douves.
Fidèle du roi de France nos seigneurs bâtisseurs de cette époque avaient pour noms: Courtenay puis Artois.
Elle se compose de deux tours percées d'archères et d'une vaste salle
défensive le tout couvert de tuiles et de bardeaux.
Les deux salles du rez-de-chaussée sont voûtées sur un plan en croix, ce qui renforce
les murs et empêche tout passage vers l'étage supérieur.
La tour de droite comporte encore sas et grabat, vestige de l'ancienne prison.
Le clocheton, en ardoise, est plus récent et abrite toujours la cloche fondue sur l'ordre du duc de Berry à la toute fin du XIVe siècle.
La porte est surmontée par trois arcades surbaissées ou en tiers-points qui
dissimulent des assommoirs ou des machicoulis et les gonds des vantaux
sont toujours en place et scellés au plomb.
Quincy (18) - Brinay (18)
Ces deux villages distants seulement de quelques kilomètres sont unis par un même destin.
Grâce aux moines, le vin local est réputé depuis le Moyen-Âge et à obtenu l'AOC en 1936.
Ce terroir de 220 hectares est réparti uniquement sur ces deux communes.
Brinay (18) : maison d'interprétation des vins et du cépage aménagée dans une ancienne maison vignerone.
Le phylloxera
Brinay (18)
Le lavoir
Au XI" siècle, fut édifiée l'église romane, dédiée à Saint Aignan, de plan très simple, à chœur et
nef voûtés, comme de nombreuses églises rurales du Berry.
Edifice classé, c'est l'un des plus importants sites de l'art roman en France en raison de ses fresques du milieu du XI ème siècle, particulièrement bien conservées,recouvrant, dans le chœur, les quatre murs et l'intrados de l'arc d'entrée
Les peintures du choeur illustrent précisément
les évangiles de l'Annonciation au premier miracle à Cana.
Les peintures de l'arc constituent un calendrier représentant les activités caractéristiques de chaque mois de l'année (c'est en France, le seul
calendrier peint intégralement conservé
et restauré).
Les peintures de l'arc voutantMois de janvierUne personne s'apprête à couper une miche avec un couteau Mois de Février On se chauffe devant le feu
A Brinay, travail de la terre à la houeMois de Novembre On abbat le cochon avec le talon de la hacheMois de décembre : très détériorée Repas de fête Saint AignanLa halle des métiers (ancien grenier à foin)
Foëcy (18)
Au niveau du pont sur le Cher (47,16767N, 2'15020E) la ligne de démarcation.
Véritable frontière imposée par l'occupant allemand à la France lors de l'armistice du 22 juin 1940, la ligne de démarcation s'étend sur 1200 km depuis la frontière suisse jusqu'à a frontière espagnole.
Elle traverse alors 13 départements, dont celui du Cher, de Thenioux à Mornay-sur-Allier.
Le territoire situé au nord de cette ligne est en "zone occupée "par les forces militaires et policières allemandes, au sud, la zone dite
"libre "demeure sous le seul contrôle du gouvernement français de Vichy.
À l'image du reste du pays, la zone occupée dans le Cher est la plus peuplée et la plus industrialisée, mais son ravitaillement dépend largement de la zone sud, plus rurale.
Cette dernière est coupée de la préfecture de Bourges et rattachée pour un temps à celle de Châteauroux, en zone non-occupée, puis à partir de 1941 à la sous-préfecture de Saint-Amand-Montrond.
Outil de contrôle et de surveillance, la ligne de démarcation supprime de fait la liberté de circulation du courrier, des marchandises et des personnes.
Postes de garde allemands et français matérialisent cette ligne sur les routes
et voies ferrées. Toute personne désirant franchir cette frontière doit présenter
un laissez-passer délivré par les autorités allemandes.
Certains ne peuvent se procurer ce laissez-passer et cherchent dès lors à franchir la ligne clandestinement : prisonniers de guerre évadés, aviateurs alliés, résitants, réfugiés, juifs persécutés...
Ces clandestins sont aidés par des frontaliers,
le plus souvent par solidarité, puis par volonté de résister. De véritables filières d'aide au passage clandestin sont organisées, pouvant fabriquer par exemple des faux-papiers.
Comme toute frontière, la ligne de démarcation n'est pas imperméable.
Les subterfuges employés par les passeurs sont multiples, mais comme les clandestins, ils risquent leur liberté et leur vie.
Le 11 novembre 1942, à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord, les Allemands envahissent la zone non-occupée afin de protéger les côtes méditerranéennes. La ligne de démarcation perd son rôle de frontière, les mesures de contrôle sont progressivement levées au cours de l'année 1943. mais les
distinctions administratives entre les deux zones persistent jusqu'à la Libération.
A la sortie de Foëcy, je prends un chemin gravel bien entretenu : " sur le chemin du geai des chênes "
Je me suis laissé guidé en suivant "le petit geai bleu", par les 15 panneaux où se mêlent textes, dessins, photos et audio . Si vous avez la possibilité scannez les QR Code qui vous donneront accès aux enregistrements.
Bonne découverte de la forêt…
Dans la forêt de Saint Eloy commune d'Allogny, toujours une piste gravel et je trouve la Fontaine au Verdier
La Fontaine au Verdier, ainsi dénommée depuis
son aménagement et sa restauration en 1903 par M. LEBLANC, inspecteur des Eaux et Forêts, donne naissance au ruisseau de la Vèvre qui se jette dans l'étang communal d'ALLOGNY.
Le mot VERDIER désignait sous la monarchie un
officier des Eaux et Forets qui avait sous sa garde et juridiction un certain territoire boisé.
Les origines du village d'ALLOGNY sont extremement anciennes, liées très probablement aux exploitations du minerai de fer aujourd'hui recouvertes par la forêt.
II a existé en forêt, bien avant I'époque gallo-romaine de vastes sites métallurgiques, comme le prouvent les grandes quantités de laitiers, résidus des multiples fonderies, qui ont servi à empierrer certaines allées de la forêt.
Les résidus étaient encore assez riches en minerai pour que dans les années qui ont précédé la deuxième guerre mondiale, ils aient été remis en exploitation sous la forme de véritables carrières.
Le produit était alors transporté à la gare de Saint-Georges-sur-Moulon d'où il partait pour les hauts-fourneaux de Lorraine.
Pendant la Seconde guerre mondiale, la Fontaine a servi de point d'eau au maquis installé en forêt d'Allogny.
Autrefois, la fontaine était très fréquentée par les colporteurs qui ont constitué pendant des siècles un élément essentiel du commerce de nos campagnes.
Un des leurs fut trouvé noyé dans la fontaine, d'où le nom de "FONTAINE AU MERCIER" qu'on retrouve sur certains documents.
L'association ALLOGNY PATRIMOINE créée en 2012, dont le but est de recenser, sauvegarder et faire connaître tout ce qui constitue le patrimoine de la commune d'ALLOGNY, a décidé fin 2022 de s'intéresser de près à la lente dégradation de ce site remarquable, lieu de promenade connu de tous depuis très longtemps.
La restauration du site a débuté après la signature d'une convention entre I'association et l'ONF gestionnaire de la forêt domaniale d'ALLOGNY.
Grâce à une forte mobilisation des bénévoles de
l'association, de nombreux donateurs et à la
municipalité d'Allogny qui a apporté tout son
soutien moral, technique et financier, une grande
partie des travaux de restauration a été réalisée au cours de l'été 2024.
Fontaine au Verdier
Un ensemble de blocs de pierres ceinturé de fer, situé face à la fontaine, semble avoir été utilisé pour écraser le mâchefer (résidus du minerai de fer).
Sur le bord de la route Culture de pommes et de poiresMenetou Salon (18) Pause à 13h00
L'église (fermée)
La cathédrale Jean Linard
Encore un cathédrale me direz-vous !!Orléans, Bourges et maintenant la cathédrale Jean Linard.
Ce n'est pas un cathédrale comme vous l'imaginez.
Un ensemble architectural étonnant, édifié avec des poteries, des mosaïques, des sculptures en métal.
Suivez-moi et poussons la porte.
Neuvy-Deux-Clochers, près de La Borne, village de potiers depuis le XVe siècle, non loin de Sancerre et de Menetou-Salon, se trouve la
Cathédrale de Jean Linard
Artiste, potier, sculpteur, graveur, peintre et bâtisseur, Jean Linard est né en 1931 à La Marche, près de La Charité-sur-Loire.
Il étudie la gravure à Paris, à l'École Estienne, puis il revient dans sa région d'origine,.
Avec la céramiste Anne Kjaersgaard, il s'établit comme potier à La Borne en 1959. Puis, il achète ce terrain, une ancienne carrière de silex,
et commence à construire sa maison ainsi qu'un four japonais à trois chambres en 1961. A partir de 1974, il utilisera un four à gaz qui permet
une meilleure maîtrise des cuissons.
Il fera évoluer sa maison jusqu'à la fin des années 1970.
Au début des années 1980, il enţreprend son œuvre : la construction de sa Cathédrale dans un esprit résolument universel. Il s'inspire
notamment de Gaudi, du Facteur Cheval et de Picassiette.
Il fera de son jardin une œuvre qu'il enrichira tout au long de sa vie, peuplé de poteries fantastiques, jusque sur les toits, et de personnages de plus de deux mètres de haut en fer et mosaïque, qu'il appellera " les Gardiens
du Temple ". Il utilisera plusieurs techniques et matériaux pour réaliser ses œuvres : grès, raku, fer, mosaïque, ciment et objets de récupération.
Avec son œuvre représentative de l'Art Singulier, profondément croyant, Jean Linard a su créer un monde féérique où règnent paix et sérénité.
Son esprit y est toujours présent, ses cendres ayant été répandues autour de la tombe qu'il avait lui-même construite.
Jean Linard disait : "Ma Cathédrale est la plus haute du monde ! "
En effet, elle a le ciel pour toit..
Elle est universelle : vous êtes accueilli par Jésus. Plus loin, vous verrez Joseph, Marie, puis Bouddha et Mahomet.
Les Gardiens du Temple ont envahi les talus et commencent à peupler la forêt.
Jean Linard en a mis partout ! ll y en a environ 200. II en fabriquera jusqu'à la fin de sa vie, il décède en 2010.
Environ 80 noms sont inscrits dans son œuvre des noms religieux, mais également ceux d'artistes qu'il appréciait particulièrement : Picasso Chagall, Dubuffet.
Également les noms des artistes de l'Art Singulier qui l'ont inspiré : Gaudi, le Facteur Cheval, Picassiette, Robert Tatin.
Vous verrez aussi les noms de personnages à qui il a voulu rendre hommage (c'est son côté humaniste) : Gandhi, Mère Teresa, Sœur
Emmanuelle, Martin Luther King, Mandela..
Enfin, de nombreux prénoms figurent sur son œuvre : ceux de ses amis et
de sa famille. Il a eu quatre femmes, huit enfants et de nombreux petits- enfants et arrière-petits-enfants.
La Cathédrale, c'est en fait l'ensemble du jardin : vous y verrez de nombreux attributs d'un édifice religieux, comme le chemin de croix le
long des ateliers, un autel sur votre gauche, les gongs après l'entrée qui représentent les cloches de la cathédrale, un baptistère derrière vous et même des gargouilles



Tombe Jean Linard
Quel avenir pour ce lieu?
Après le décès de Jean Linard en 2010, le site a été inscrit aux Monuments Historiques en 2012, mis en vente, puis géré par une association de 2013 à 2019.
Fin 2019, il a été fermé par arrêté communal, pour des raisons de sécurité et laissé à l'abandon.
En septembre 2020, Charlotte, qui a toujours connu cet endroit, ses parents étant installés près d'Henrichemont, l'0a fait découvrir à son compagnon, originaire de Vendée.
Le site était à vendre..
Après 22 mois de transaction et de recherche de financement, les banques n'ayant
pas sulvi (2020: en plein COVID, site atypique, inscrit aux Monuments Historiques, en
mauvais état, nécessitant de lourds travaux et en vente depuis 10 ans..), Charlotte
et William ont pu enfin signer l'acte de vente en juin 2022.
Après passage de la Commission de Sécurité, ils ont pu ouvrir le site à la visite le 14 juillet 2022. Leur but est de sauver et restaurer l'œuvre, et de partager cet endroit en permettant au plus grand nombre de le découvrir ou de le
redécouvrir. C'est un témoignage rare de l'Art Singulier, à préserver.
Charlotte, dont la vocation première est la cuisine, s'est rapidement tournée vers la
pâtisserie. Après cinq ans d'études gourmandes, elle est recrutée par des chefs de renom : Michel Rostang, cuisinier récompensé de deux étoiles, puis les pâtissiers Pierre Hermé, Yann Couvreur et Christophe Michalak, chez qui elle devient cheffe adjointe et où elle rencontre William.
William,très tôt passionné par la pâtisserie, poursuit des études pour intégrer l'univers du sucré. Diplômé aussi en boulangerie, il se spécialise dans le travail du chocolat et exerce dans plusieurs maisons réputées, des Alpes à la Corse, jusqu'à être embauché dans l'atelier de Christophe Michalak.
Ils souhaitent partager avec vous leur savoir-faire et vous permettre de prolonger un moment hors du temps dans ce cadre si particulier.
Ce site doit revivre.
Pour y contribuer, et dans le même esprit que Jean Linard, une programmation
culturelle anime à nouveau l'amphithéâtre.
Vous retrouverez leurs produits faits maison à l'accueil, en souvenir du moment passé ou à offrir.





La Borne (18)
Un des hauts lieux de la poterie en Berry.
La Borne est un village d'environ 80 potiers passionnés, qui se visite à pied, en se perdant dans ses nombreuses venelles.
Les traces de poteries dans la region remontent à l'époque gallo-romaine.
On est ici au cœur du Pays-Fort, région avant tout géologique, qui doit son nom à son sol argileux et caillouteux.
A défaut d'y planter des graines, les hommes en ont donc extrait de la terre, qu'ils ont modelée et cuite au fil des siècles, devenant artisans puis artistes. Grâce à cette spécialisation,
La Borne acquiert une grande réputation.
Au XIXe Siècle c'est même la prospérité dans ce minuscule village : en 1891, on y compte 83 potiers vivant de leur travail.
Mais, 40 ans plus tard, en 1931 après la Première Guerre mondiale, il ne reste
que 9 potiers dans le village...
Le renouveau viendra après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux créateurs s'étant réfugiés dans le village durant l'occupation.
Une approche renouvelée de l'art céramique en découlera dans les années 1950-1960 grâce à l'impulsion de nombreux artistes venu d'un peu partout.
Fin de journée agréable dans la campagne vallonnée. Très beau temps. Jusqu'à quand?
Arrivé 17h22 après 101,4km km, 9h55 de temps total de vélo et 1050m D+.
Bonne nuit à toutes et à tous et à demain si vous le voulez bien pour de nouvelles aventures 👋 👋
Merci Alain de nous faire partager cette richesse culturelle du Berry que je ne connaissais pas. Francis
RépondreSupprimerBonjour. J'essaye de ne pas rouler trop vite pour visiter, récupérer des informations pour retranscrire ce que je vis afin que vous puissiez en profiter.
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