Mardi 27 Mai 2025

Mardi 27 Mai 2025

Journée 9

Montigny sur Loing (77) - Arbonne la Forêt (77)

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Amics zigzaguistes adishatz 

Départ 7h40 sous une température de 10.3° sous le lever du soleil. 

Direction la forêt de Montigny sur Loing à  la rencontre de la table du roi de Montigny dont l'histoire remonte à la nuit des temps est assez confuse.

La table du roi de Montigny 


Quelques encablures plus loin, en bordure de route le monument à  Tadeusz Kosciuszko (officier polonais)en hommage aux actions qu'il a eues dans la région de Montigny dans les années 1800-1815.

Monument à  Tadeusz Kosciuszko


Derrière ce portail, le château de Sorques

Poste d'observation de la pleine de la Sorques


Moret sur Loing (77)

Cité médiévale, elle abrite plusieurs édifices remarquables.

Le donjon.

Unique vestige du château royal, le donjon marque fortement le paysage et symbolise le pouvoir du roi. Les représentations anciennes le montrent entouré d'une enceinte, où sont accolés des bâtiments bas et un pavillon d'angle aujourd hui disparus.

Ce lieu de résidence a été élevé au Xlle siècle d'abord sous le roi Louis VI puis par Louis VII qui appréciait particulièrement Moret.

Il comportait trois niveaux : un étage inférieur peu éclairé, un premier étage résidentiel à grandes baies desservi par un escalier à vis, et un couronnement défensif muni d'échauguettes aux angles.

A Partir du XIVe siècle, le donjon sert à l'occasion de prison d'État. abritera entre autres prisonniers Nicolas Fouquet, le surintendant des finances de Louis XI, arrêté en 1664.

Au XVe siècle, les rois, pour se procurer des fonds et s assurer la fidélité du service, louent la châtellenie de Moret à des tiers, qu'on appelle des seigneurs engagistes

Parmi eux, Maximilien de Béthune, futur duc de Sully et futur intendant des finances d'Henri IV occupe le donjon en 1594 et fait créer un jardin de verdure, en terrasses vers le Loing.

En 1604,ce sera Jacqueline de Bueil, maîtresse du même roi, qui agrémentera le donjon en lui accolant un nouveau pavillon. Le 4 septembre 1725, la princesse polonaise Marie Leczinska y passe la nuit précédant son mariage avec Louis XV, célébré au château de Fontainebleau.

Après la Révolution, I'édifice est vendu comme bien national. Sa démolition commence par la partie supérieure mais s'arrête lorsqu'on le transforme en entrepôt pour les écorces des tanneurs. Racheté par un particulier au début du xxe siècle, il sera patiemment restauré avec quelques remaniements qui ont modifié son apparence, comme l'adjonction de cette rose du XVe siècle provenant d'une église.



Église Notre-Dame de la Nativité 







Le bon Saint Jacques 

La maison du Bon-Saint-Jacques est une construction du xve siècle dont seule la façade du premier étage sur la place Rovale a conservé son aspect d'origine.

Elle doit son nom à la figuse sculptee de Saint Jacques sur son poteau d'angle.

La façade, rue de Grez, a été reprise en 1924 par Pierre Raccolet dans un esprit néogothique. Cet artiste a signé ses œuvres d'un ratsortant du pot de colle, symbole des menuisiers.  

Ce motif de rat collé, jeu de mot sur son nom, est ici représenté dans un angle du rez-de-chaussée.

La maison du Bon-Saint-Jacques abrite depais le début du xxe siècle le commerce du sucre d'orge, confiserie inventée par les Bénedictines du couvent de Moret en 1638 pour adoucir les maux de gorge et enchanter les papilles.




Sucre d'orge offert par mon intendance 


Parc de l'hôtel de ville

Galerie de la maison Chabouille

Cette galerie provient d'une demeure construite pour Nicolas Chabouillé, officier de finance du roi François Ier (1515-1547). Elle reliait son logis en fond de cour et un bâtiment bordant la rue Grande.

Cette composition bien ordonnée comporte trois larges arcades, surmontées d'une galerie fermée, avec une annexe à gauche contenant un escalier. 

Le riche propriétaire eut sans doute recours aux meilleurs sculpteurs de son temps pour exécuter ce décor foisonnant des motifs d'inspiration italienne comme les médaillons encadrent des bustes dans des couronnes de feuillage.

De nombreux autres motifs font référence aux écrits antiques, en vogue à la Renaissance : les travaux d'Hercule, ou encore la représentation des éléments par des divinités romaines au bas des pilastres (Neptune, Atlas, Eole et Vulcain). 

Une longue devise court dans la partie supérieure, Elle retranscrit en latin une citation d'Epictète auteur grec du Ier siècle, et pourrait se traduire par : 

"Celui qui sait réfréner sa langue et dominer ses sens est plus fort que celui qui prend des villes".

Enfin, le proprietaire voulu montrer son attachement au souverain en faisant figurer l'emblème de François Ier, : la salamandre

Ce bâtiment a été acheté par le colonel de Brack et offert à sa maitresse, l'actrice Mademoiselle Mars, pour être remonté à Paris, cours la Reine, en 1823, comme façade d'un hôtel particulier,

Après être passée entre les mains de différents propriétaires, la propriété fut vendue à un promoteur immobilier avec pour contrainte de rapporter la façade à Moret. En 1956 la ville vit revenir sa belle façade Renaissance. Les restaurateurs du XIX e siècle y ont ajouté des médaillons de François 1er, Henri II et Diane de Poitiers ( personnages en réalité postérieurs à la façade d'origine)


Offert à la ville de Moret en signe de bonne amitié  par la Ville de Külshem ( Bade Wurtemberg) . Pentecôte 1973.


Porte de Samois

Cette tour-porte de plan carré est une réplique de la porte de Bourgogne située à l'autre extrémité de la rue Grande et donnant sur le pont.

Sur sa façade extérieure, deux puissants contreforts sont surmontes de deux tourelles en surplomb : l'une abrite l'escalier reliant létage au comble, et l'autre est une échauguette pour la surveillance

Ces caractéristiques, ainsi que les formes des deux baies qui éclairent l'étage, et l'absence de pont-levis, rattachent la construction à la fin du Xlle siècle

Sous le passage, subsistent les rainures où glissait la herse et les renfoncements des vantaux de la porte.

La herse était commandée depuis l'étage, uniquement accessible par une porteouvrant sur le chemin de ronde.

Au-dessus du passage, un blason couronné, porté par des anges, a été partiellement détruit à la Révolution.

Côté ville, un dais abrite une statue de la Vierge de 1556.


Au pied de la porte, une borne d'Ancien Régime était gravée d'une fleur de lys ; elle a été martelée a la Révolution. Elle indique les 36
demi-lieues qui séparent Moret de
Paris, soit environ 75 kilomètres.

Porte de Bourgogne


Cette porte monumentale de la fin du Xlle siècle est composee de deux murs latéraux très épais, encadrant le passage charretier.

Elle était fermée par une herse et par une porte en bois.

On peut encore voir l'emplacement de rabattement des vantaux de la porte et la rainure où coulissait la herse. Le mécanisme de cette
dernière se trouvait au premier étage, dans une pièce ouvrant sur le chemin de ronde.

Le passage côté pont est protégé par un assommoir, ouverture au-  dessus de la porte permettant de jeter verticalement des projectiles.

Un escalier droit, aménagé dans l'épaisseur du mur, distribue les étages depuis la rue.
Au deuxième étage une salle voûtée abrite toujours la cage en bois qui, à partir du XVlIe siècle, servait à l'incarcération des prisonniers.

L'édifice est couvert d'une toiture en pavillon du xvile siècle : elle a remplacé une terrasse crénelée pourvue d'échauguettes à ses quatre
angles dont ne subsistent que les souches.
Le passage piétonnier a été percé en 1857. comme celui de la porte de Samois.
O

Le moulin Provencher

Ce moulin était à l'origine un moulin à foulon qui permettait, en associant le cuir et I'huile animale, d'obtenir une peau très souple ou chamoisée, utilisée notamment dans la ganterie.

En 1779, ce moulin est transformé en scierie mécanique de conception hollandaise. Cette activité ne sera pas rentable pour son propriétaire qui effectuera avant la Révolution une reconversion en lui substituant un moulin    à blé.

Au début du XXe siècle alors que l'activité est en pleine expansion, ce moulin est acquis par la famille Provencher qui lui laissera son nom.

En août 1944, pour protéger leur retraite, les Allemands firent sauter le pont.

Le moulin détruit fut remplacé par la maison actuelle


Quelques vues de Moret 






Jour de lessive pour Claudine


Thomery (77)

Chemin des longs sillons

Le chemin des Longs Sillons est un ensemble de hauts murs spécifiques de la commune de Thomery construits dès le premier tiers du XVIIIe siècle pour la culture du  raisin de table d'une variété locale dite de « chasselas de Thomey  ». 


Le port d'Effondré 

L'existence de ce port est attestée dès 1380 Au 16e siècle, on y charge sur des bateaux, à destination de Paris, des briques cuites dansles fours de la briqueterie d'Effondré

Au 18e siècle, ce sont des "margotats" chargés de pommes qui partent d'ici le soir pour accoster au petit matin à Paris, sur le port aux fruits.

Au début du siècle suivant, les paniers de chasselas s'ajoutent aux chargements de pommes puis les remplacent.

Afin de faciliter le chargement des bateaux de fruits, le port, qui est une simple grève, est doté d'un quai pavé en 1846. Seul le pavage de la partie basse, sur le domaine fluvial, a été financé par l'Etat. 

Ce sont les viticulteurs qui ont payé le pavage de la partie haute ,la limite entre les deux pavages est toujours visible.

Vers 1860, les viticulteurs délaissent le transport par eau au profit du chemin de fer. Le port perd alors le rôle essentiel qu'il jouait depuis plusieurs siècles dans l'économie du village.


Fontainebleau (77)

Pédaler sur les pistes de la forêt de Fontainebleau a été un vrai casse tête. Je n'ai pu emprunter certaines pistes car l'accès est interdit : " réserve biologique intégrale, milieu naturel en évolution ". Je peux vous dire que j'y ai tourné dedans avant de trouver la direction de Bois du Roi. Un vrai labyrinthe.

Obélisque Marie Antoinette 


Borne 


Monument hommage à  Georges 

Chatou:6 juin 1885 -Forêt de Fontainebleau : 7 juillet 1944.


Georges Mandel fut le plus proche collaborateur de Georges Clemenceau, d'abord au journal L'Aurore dès 1903, puis en 1917 à l'âge de 32 ans, à la présidence du Conseil en tant que chef de cabinet.
Député de la Gironde, de 1919 à 1924 et de 1928 à la fin de la lle République, siégeant au centre droit, subtil manœuvrier de la vie parlementaire et mémoire vivante de son histoire mais patriote avant tout, il fut l'un des premiers à dénoncer les dangers du réarmement allemand et du régime national-socialiste.


Ministre des PTT (1934-1936), des Colonies (1938-1940), de l'Intérieur en mai-juin 1940, il se montra soucieux de l'autorité de I'État et de l'efficacité des services, énergique, pragmatique et attentif aux nouveautés. Il eut I'initiative
des premiers essais de télévision et le projet d'une grande armée coloniale en mesure de compenser en cas de conflit l'infériorité numérique de la Métropole par rapport à I'Allemagne.


Aux heures sombres de juin 1940, partisan d'une continuation de la guerre depuis l'empire, il fut le chef de file de ceux qui, au gouvernement, s'opposèrent en vain à l'armistice. Il encouragea le Général de Gaulle à partir pour Londres,
s'interdisant à lui-même cette option en tant que juif.

Embarqué sur le paquebot Massilia à destination du Maroc, il fut arrêté sur
ordre de Vichy et traîné sans procès de prison en prison ; à l'occupation de la
zone dite libre en novembre 1942, il tomba aux mains des Allemands et fut incarcéré avec Léon Blum à côté du camp de concentration de Buchenwald.

Après l'assassinat par la Résistance du ministre collaborationniste Philippe Henriot, il fut ramené en France et remis à des miliciens qui l'abattirent ici même lors d'une halte pendant un transport en voiture, le 7 juillet 1944.
En captivité, il n'avait jamais cessé d'opposer à ses geôliers une rigidité hautaine et de proclamer sa confiance dans la victoire finale. 

Les notes trouvées sur sa dépouille révèlent une méditation sur les faiblesses et les trahisons des élites et un intérêt nouveau chez lui pour les questions sociales.


Inscription sur la base de monument


Portail de l'hôtel du Tambour


Hôtel de ville 


Église Saint Louis









Barbizon (77)

Petite village, la Mecque des peintres paysagistes à l'origine d'un style appelé école de Barbizon avec Théodore  Rousseau et Jean-François Millet.

Au cours des déambulations,  des sculptures, peintures agrémentent la visite.

Grotte Notre-Dame de Lourdes parc de la chapelle des peintres 



Chapelle des peintres







Monument Millet-Rousseau


Courances (77)

Le château 



Les lavoirs


Dannemois (91)

Il n'a pas voulu me signer un autographe,  mais à préféré faire un selfie. Mais c'était qui, mais s'était qui...


...Cloco (Claude François) au cimetière de Dannemois.
En plus de Cloclo, le soir je récupère une Claudette😄😄

Milly la Forêt (91)

Le cyclop

Le Cyclop est une sculpture monumentale haute de 22,5 mètres réalisée entre 1969 et 1994. Fabriquée à partir de rebus métalliques issus de la société industrielle, elle abrite des œuvres
d'une quinzaine d'artistes à qui Jean Tinguely avait réservé un espace. 
C'est une œuvre immersive en mouvement dans
laquelle on entre et on déambule, un lieu ci joue sur les cinq sens, où le spectateur est invité a voir, toucher, écouter, sentir et ressentir. 


Arbonne la Forêt  (77)

Sur la place du village où nous allons  passer la nuit, un food-truck. Nous profitons pour un burger (seguin pour Claudine, auvergnat pour moi).



Château de Fontainebleau (cliquez sur le lien)

Si le lien ne fonctionne pas , allez sur la page Fontainebleau

Merci de votre compréhension. 

Arrivé 18h16  après 117,4 km, 10h34 de temps total de vélo et 805m D+.

Bon temps, pas de pluie mais un peu fatigué après avoir déambulé dans les blocs d'escalade de la forêt  de Fontainebleau pour trouver mon chemin.
Par intermittence,  j'ai pédalé sur les routes du Parc Naturel Régional du Gâtinais Français.  
Il doit exister un autre Gâtinais ; à apprendre.

Bonne nuit à toutes et à tous et à demain si vous le voulez bien pour de nouvelles aventures 👋 👋 

Commentaires

  1. Je me rappelle que je suis passé par là, autour de l'obélisque de Fontainebleau pour aller au Vésinet voir Jean et Nadine Labastie, il était aussi indiqué la direction de l' OTAN Francis

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  2. Pour le burger, pas besoin de couverts, juste les mains, c'est mon menu du jeudi !!!
    toujours très bien les commentaires, hier j'ai rencontré la cousine d'Alain ( mamie Jany) elle vous fait des bisous, moi aussi , dany

    RépondreSupprimer

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