Samedi 14 Juin 2025
Journée 27
Salbris (41) - Ligny le Ribault (45)
https://www.google.com/maps/d/u/0/edit?mid=16RnJoba1wkIIJZjh1i_vLr4A8FkzTtk&usp=sharing
Amics zigzaguistes adishatz
Branle bas de combat à Salbris. Tôt, l'endroit où nous avons passé la nuit est envahi de sapeurs-pompiers.
En ce 14 juin 2025, journée nationale des sapeurs-pompiers, ceux de Salbris organisent le congrès départemental des sapeurs-pompiers du Loir et Cher.
Les véhicules de secours actuels côtoient ceux qui sont plutôt sortis du musée.
Avant de quitter Salbris, j'en fait le tour.
Église Saint Georges et son caquetoire
Chapelle Notre-Dame de la Pitié
Autrefois située en pleine campagne, la Chapelle Notre-Dame-de-Pitié est un édifice en briques construit à la fin du XVIe siècle. Sa charpente forme un élégant vaisseau voûté ebois. Maintes fois restauré, il remonte probablement au XVIe siècle.
Cette chapelle aurait une origine miraculeuse.
Il y a bien longtemps, un bouaire (bouvier) de Salbris avait remarqué que chaque jour à I'heure où il sortait ses boeufs de la charrue, l'un de, au lieu de rentrer à l'étable allait lécher une pierre plate située dans le voisinage, et quoiqu'il refusât toute nourriture et se contentât de lécher la pierre à l'heure où les autres mangeaient, il avait plus de force et d'embonpoint qu'eux.
Le bouaire ayant averti son maître de ce fait singulier, Il fit arracher la pierre plate et trouva dessous une statue de la Vierge que l'on porta sur le champ à l'église de Salbris.
Le lendemain on fut fort étonné de retrouver la madone à la place doù elle avait été enlevée la veille.De nouvelles tentatives furent aussi infructueuses et la statue retournait constamment pendant la nuit dans le champ où elle avait été trouvée.On imagina alors de faire bâtir une chapelle à cet endroit, mais dès quelle fut couverte la madone en sortit comme de l'église de Salbris.
Les habitants n'eurent plus lieu de douter quelle ne voulait pas être enfermée dans un temple et l'on pratiqua dans I'un des pignons extérieurs de la chapelle au dessus de la porte une petite niche où elle est restée aujourdhui.
Le robinetLes HallesFresque muraleSouesmes (41)A l'entrée de la ville, un mémorial sur le combat de Souesmes du 17 juin 1944
En 1942, la Résistance prend de l'ampleur avec, depuis l'Angleterre, le parachutage d'hommes et de matériels, ainsi que l'organisation de réseaux. La Sologne étant considérée comme une région favorable à l'implantation de maquis, le nombre de résistants ne cesse d'y croître, surtout à partir de 1943 avec l'occupation de la zone libre par les allemands et la création du Service du Travail Obligatoire (STO) qui fait fuir de chez eux de nombreux jeunes français.
En avril 1944, le commandant Philippe de Vomécourt ( pseudonyme " Saint-Paul "), est mis en place par le "War Office" (Cabinet de Guerre britannique) afin d'organiser la résistance
dans six départements au cœur desquels se situe la Sologne.
Il compte en particulier dans son équipe le capitaine Makowski (pseudonyme " Jean " ou encore "Maurice") officier britannique d'origine polonaise, qui prend en main l'organisation de maquis dans la région de Romorantin et
Salbris.
A Salbris, Saint Paul recrute Antoine Vincent et Jean Petitfils, officier dans la Résistance, en leur donnant pour mission de baliser des terrains de parachutage et de cacher les armes et matériels qui seront ainsi récupérés.
Précédant d'une journée le débarquement allié en Normandie, l'ordre d'insurrection générale arrive de Londres le 5 juin et un maquis se forme sur la propriété de Rivaulde, à la sortie
Est de Salbris. L'amalgame entre membres des FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) et FTP (Francs-Tireurs et Partisans), se crée sans heurts et les sabotages de voies ferrées, routes
et lignes téléphoniques commencent aussitôt.
Mais les allemands sont alertés et le maquis se replie vers les bois du Grand Clos ou Grand Clou, (selon la vieille appellation du Moyen-Âge) situés à 6 kilomètres au Sud-Est de Souesmes.
Sur place le maquis, qui compte à peu près 150 hommes placés sous le commandement des capitaines Makowski et Petitfils, ne disposera que de quelques jours pour s'organiser et s'entraîner. En effet, dans la matinée du 17 juin, des troupes allemandes débarquent à la ferme de la Bascule et s'engagent vers le Sud sur l'allée forestiere qui mène au camp.
Il est 17H00 lorsque débute la bataille. Le feu est déclenché à bout portant par les maquisards sur les premières vagues d'assaut qui sont décimées. Les assaillants, qui veulent en finir avant la nuit, engagent alors des renforts, bombardent les positions et mettent le feu aux broussailles.
L'encerclement menace, mais les combats sont acharnés et les actes de bravoure se multiplient.
A 19H00, toute résistance devient cependant impossible et le décrochage commence à travers bois en emportant les blessés qui vivent alors un véritable calvaire. Pour flnir, les maquisards se dispersent mais la plupart d'entre eux poursuivront la lutte dans les différents maquis de la région de Romorantin et de la vallée du Cher.
Au bilan, les allemands compteront 120 morts sur le terrain ou bien à l'hôpital et 60 blessés parmi les 700 hommes engagés directement dans la bataille. Le prix payé par les maquisards sera de 9 tués et 8 blessés au combat, 4 prisonniers dont 3 seront fusillés et un mourra en déportation.
A titre de représailles, les nazis arrêteront 8 personnes dans la journée du 21 juin. 7 d'entre elles seront déportées, parmi lesquelles 5 périront dans les camps de la mort.
Le capitaine Makowski sera quant à lui tué à Neung-sur-Beuvron 2 mois plus tard, en compagnie de 2 autres maquisards, au cours d'un engagement avec un convoi de troupes allemandes.
Au soir du 17 juin 1944, soit moins de 2 semaines après sa création, le maquis du "Grand Clou" a donc cessé d'exister.
Mais cela a suffi pour que 150 maquisards mal équipés et peu entraînés, mais courageux et déterminés, infligent une sévère défaite à un ennemi 5 fois plus nombreux, écrivant ainsi une des plus belles pages des combats de la Résistance en France.
Après la guerre, la commune de Souesmes érigea un monument sur les lieux du combat. Il fut inauguré le 16 juin 1946 par le Maréchal de Lattre de Tassigny et depuis cette époque, une cérémonie commémorative a lieu sur place chaque 17 juin.
L'église Saint JulienEn hommage à Julien Brioude
Située à la sortie du village, cette modeste construction en briques couverte de tuiles abrite la fontaine Saint-Julien dont la statue est placée dans une petite niche. La date de l’édification de cette fontaine n’est pas connue. Pendant de longues années, un pèlerinage a eu lieu le jour de la fête de Saint-Julien, soit le 28 août.
Avoir un Gravel c’est l’envie de voir un peu plus loin sur un chemin au bout duquel un paysage, jusqu’alors inconnu s’offre à toi. L'église Saint Martin
Statues domaine de la Grange
Château de Mont Évray, chapelle et dépendances ChapelleChapelleChâteau de Mazères
Le blé barbu passe du blond au doréLa maison des étangs
A la maison des Étangs partez à la découverte de la faune sauvage, de la flore d'une grande diversité à travers des boîtes à histoires, des jeux de lumières aussi bien en tant qu'acteur et spectateur.
Découvrez la vie des étangs, la pisciculture, le rouissage du chanvre et bien d'autres curiosités.
La Sologne avec ses 3200 étangs est l'une des plus grandes zones humides de France.
Aux confins de la Sologne, Saint Viâstre accueille les promeneurs à la recherche de sentiers paisibles.
Château de l'Arsendrie
L’église et son caquetoire
Ce diminutif de l'ancienne appellation "eschafaults" désignait une construction éphémère, une estrade dressée les jours de fête.
Ici, le "chafaut" permanent était destiné à
recevoir les reliques de Saint Viatre lors des ostensions, c 'est à dire leur présentation aux fidéles et aux pèlerins venus prier le Saint pour obtenir la guérison du paludisme autrefois
endemique dans la région,
Le "chafaut" monument de briques dites batardes surmonté d une belle charpente, a été construit sur une butte artificielle à la fin du XV siècle ou au début du XVI, et restauré au milieu du XXe.
A l'intérieur, une sorte d' autel de briques recouvert d' une pierre calcaire recevait les reliques.
Les briques ont été grattées au cours des siècles par les pèlerins en vue d'en obtenir une poudre absorbée pour la guérison des fièvres.
La dernière ostension a eu lieu en août 1957.
La Ferté Beauharnais (41)
Ce que l'on peut voir du château
Château de Villebourgeon
Le Gravel est un bon compagnon d’errance. Il fourre son nez partout , où en vélo de route je ne m'aventurerais pas; avec lui je ne suis jamais vraiment perdu. Il s'adapte aux différentes natures de terrain et m'autorise des tentatives pour retrouver une route. Un parcours gravel du jour
Maison à pans de bois "Saint Léon"
La structure des maisons est un puzzle de pièces de bois de taille modeste, assemblées à tenons et mortaises ou à mi-bois et mise en place sans aucun moyen de levage.
Les poteaux soutiennent les fermes triangulaires de la plus grande simplicité. Chaque module est ainsi autonome et démontable.
Le destin d' une poutre en Sologne est de connaître plusieurs maisons.
Cette technique de construction, qui existait déjà dans I'Antiquité romaine, été utilisée en Sologne dès le début du Moyen Age jusqu' au XIXème siècle.
Le bois, présent en abondance sur le territoire, est utilisé pour sa rapidité de mise en œuvre.
La terre argileuse sera la base du remplissage. On réalisera les hourdis en torchis (hourder les pans de bois) : des fuseaux en saule ou en châtaignier sont emboités à force dans des encoches entre les potelets, rigidifiant la structure.
Ces palissons ou paleçons entourés de paille reçoivent le torchis, mélange de sable, d'argile, de bouse et de paille hachée.
Le torchis est remplacé au cours du XIXème siècle et jusqu'en 1860, par des briques simples ou chantignoles. La pose en fougère, telle que vous la voyez ici, se fait en V, de manière à canaliser l'humidité vers le centre du panneau,
pour qu'elle s'évapore.
Les lucarnes, coiffées d' un fronton triangulaire, sont des lucarnes pendantes ou gerbères, appelées ainsi en raison des gerbes de foin que l'on montait dans le grenier à l'aide d' une simple échelle.
Le torchis du pignon Est a été remplacé par un enduit de chaux.
Château de la Giraudière
Les fresques peintes représentent les richesses de la faune et du patrimoine solognot,avec ses châteaux des XVlle et XVIlle siècles et ses fermes et locatures traditionnelles
Une marque de fabrique solognote
La Sologne a compté plus de 300 tuileries-briqueteries, le patrimoine de briques est considérable.
Il est le reflet de l'architecture solognote
aux couleurs chatoyantes. L'apparition des estampilles date des années 1850.
La construction des maisons, fermes et châteaux a généré une demande telle, que des familles de briquetiers se sont implantées dans bon nombre de villages. Les estampilles
servaient à indiquer les noms des artisans et des communes dont ils dépendaient.
Le nom du fabriquant et celui de la commune y sont gravés, Piécoup à Villeny, par exemple
On peut aussi y trouver un nom de propriété ou de lieu-dit, Tuilerie de la Vache Perdue & du Mesnil à Dhuiz
Bordée de forêts, de sentiers de randonnées, et d’une population exceptionnelle de cervidés, la Maison du Cerf à Villeny fait entrer dans l’univers de cet animal : son milieu naturel, l’évolution de ses bois, la reconnaissance de ses empreintes ou son brame lors d’une visite guidée.



Un des propriétaires connus fut Jean Bedelle Bokassa autoproclamé empereur à vie du Centrafrique qui possédait en France huit propriétés :
château d'Hardricourt et un domaine à Mezy (Yvelines) ; un domaine à Neuvy-sur-Barangeon (Cher) ; le domaine de la Cotencière à Selles-Saint-Denis (Loir-et-Cher) ; une partie de la propriété de Villemorant et une maison à Neung-sur-Beuvron (Loir-et-Cher) ; une propriété du quartier de Saint-Antoine à Nice (Alpes-Maritimes).
Valéry Giscard d’Estaing avait reçu des diamants, Bernard Tapie a lui acheté des châteaux.
En 1979, Bernard Tapie se rend auprès de l’empereur autoproclamé Jean-Bedel Bokassa 1er de Centrafrique et lui fait croire que le fisc français va saisir ses biens immobiliers, en se basant sur un sondage dans lequel une majorité des Français se déclarait favorable à une confiscation. L'homme d'affaires lui fait alors une offre : acheter l’ensemble à prix bradé.
Jean-Bedel Bokassa accepte de suite et lui cède ses hôtels et châteaux pour 12,5 millions de francs (moins de 2 millions d’euros). “Les arguments de Bernard Tapie sont simples en fait. Il dit qu’il est mandaté par l’Elysée, que les biens de mon grand-père vont être saisis, qu’une loi va être votée. Il sort des papiers. Mon grand-père, face à tout ce théâtre, y croit et accepte de vendre", racontait Jean-Barthélémy Bokassa, petit-fils de Jean-Bedel Bokassa.
La somme de 12,5 millions de francs correspondait à moins de 10% de la valeur estimée des biens de “l’empereur”. “Il faut être culotté, aller voir quelqu’un pour essayer de le piéger de cette façon, c’est un peu facile, c’est affligeant", ajoutait Jean-Barthélémy Bokassa. Bernard Tapie affirme qu’il a récupéré ces châteaux pour les revendre et faire don des bénéfices à l’Unicef, basée à New York. Cette vente sera finalement annulée car "l'empereur" traîne Bernard Tapie devant la justice. Le tribunal civil de Paris annule en 1981 la vente des sept propriétés françaises de Jean-Bedel Bokassa, après un jugement du tribunal d'Abidjan rendu exécutoire en France. Bernard Tapie sera condamnée à payer 100.000 francs de dommages et intérêts dans cette affaire.
Temps idéal pour pédaler. Soleil par intermittence.
Arrivé 16h07 après 99,5 km, 8h26 de temps total de vélo et 303m D+.
Bonne nuit à toutes et à tous et à demain si vous le voulez bien pour de nouvelles aventures 👋 👋
Quand on voit la misère parfois des africains et l opulence de certains dirigeants,ici bokasa en France avec ts ces châteaux,c est vraiment incroyable,...quant au toupet de Bernard Tapie , incroyable aussi ...Je suis très étonnée de tous ces châteaux vus,je me demande souvent quelle est leur histoire et elle peut ne pas être très belle à une période...
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