Orléans

Saint-Aignan, saint patron de la ville

Aignan, évêque de la ville au 5e siècle, a marqué les Orléanais par son courage lors du siège de la ville par Attila, en 451.

Rassemblant les habitants à l'intérieur des murailles de la ville, il est parti chercher l'aide des armées romaines à Arles.

Il est resté le symbole de la résistance à l'envahisseur jusqu'à Jeanne d'Arc.

Église Saint Aignan

Histoire de la collégiale

Mort en 453, Aignan est enterré sur ce site et est rapidement l'objet d'un culte. L'église romane, bâtie sous l'égide de Robert le Pieux au 11e siècle, et comportant une crypte, est détruite deux fois au cours de la guerre de Cent Ans. 

Reconstruite dans le style gothique, elle est amputée de sa nef pendant les guerres de Religion.







Le pont Georges V

Le pont médiéval est en ruine au début du
18° siècle. Le pont Royal est construit, de 1748 à 1763, selon des plans de Jean Hupeau. Il comporte neuf arches en anse de panier. Son tablier est placé très en hauteur afin d'assurer son fonctionnement lors des crues: le pont est surélevé par rapport aux quais.
Il est nommé pont George-V en 1914 en I'honneur des alliés. En parallèle, le pont est
prolongé vers le centre-ville par la rue Royale, percée dans la ville médiévale. Longue de 465 mètres et large de 13 mètres, elle présente une succession de 199 arcades surmontées de façades similaires. 
Détruite en partie en juin 1940, elle est reconstruite à l'identique.

La maison de Jeanne d'Arc

L'apparition de Jeanne d'Arc sur le champ de bataille d Orléans causa certainement un choc parmi les combattants. Ce nétait pas la
première fois que des prophétesses figuraient ainsi au combat (Froissard en signale une lors de la bataille du pont de Commynes, le 7 novembre 1382), mais le siège d'Orléans en prend de ce fait
des allures de jugement divin.

Soit Jeanne, qui se dit envoyée par Dieu, l'emporte, et alors cela signifierait que Dieu condamne la présence anglaise en France
soit elle échoue, et ce sont les Français qui sont condamnés,  d'où la virulence des combattants et l'importance des pertes du côté anglais-peut-être un tiers des effectifs engagés (au moins 900 hommes).

Le siege dOrléans une fois levé, la nouvelle s'en répandit dans I'Europe entière, mais il fallut alors donner un sens à l'aventure.
L'image de Jeanne se stabilisa autour de deux représentations
symboliques :
Tamazoneen armure que l'on voit ainsi figurer sur la statue (disparue) du pont d'Orléans et la prophétesse au chapeau
à plumes, bâtie sur le modèle de Judith, dont un exemple se voit
encore dans le tableau dit "des échevins" toujours à Orléans.


Sanctuaire Notre Dame des Miracles


La Vierge noire Notre Dame des Miracles

Jardin Jean Jacques Boucher

Tour Saint Paul d'Orleans
Musée d'histoire et d'archéologie 


Le temple 
La cathédrale Sainte Croix






Le paiement contact s'invite à  l'église
LES BANNIÈRES

C'est à compter du Xlle siècle que les
blasons apparaissent chez les chevaliers.
En effet, à partir du moment où les
soldats mirent des heaumes fermés, ils ne
pouvaient plus crier leur nom et donc se
distinguer sur le champ de bataille.
C'est pour cela qu'ils décidèrent de
créer un signe distinctif qu'on appelle le
" blason " qui apparait sur la bannière.
La bannière est donc le support sur lequel
est dessiné le blason que l'on ne déploie
qu'au moment des batailles.
Les couleurs des bannières sont en
général vives pour être vues de loin
pendant les batailles. Les bannières sont
composées d'un fond et de "meubles"
qui vont déterminer l'identité de chaque
propriétaire de blason.




Place du Martoi : statue équestre de Jeanne d'Arc 
Quelques photos par ci, par là au cours de la visite












Pont de l'Europe

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