Samedi 7 Juin 2025
Journée 20
La Guerche sur l'Aubois (18) - Dun sur Auron (18)
https://www.google.com/maps/d/u/0/edit?mid=1P48nRCxT7GVwrx7WXW2xt-NXuXBkvWE&usp=sharing
Amics zigzaguistes adishatz
Départ 8h01, temps 14,7° avec un léger vent frais. Temps couvert. Pas de pluie.
Le Bec d'Allier : un site exceptionnel
C'est le kilomètre zéro de la Loire en vélo.
Le Bec d'Allier est au confluent des rivières sauvages de Loire et d'Allier.
La dynamique fluviale, cette capacité d'un cours d'eau à déplacer ses sédiments par la force du courant, modèle le paysage. L'Allier plus pentu venant du Sud déploie un lit en tresses où apparaissent quelques iles.
Il y a plusieurs siècles, son lit longeait encore la levée du hameau du Bec. Aujourd'hui il s'est déplacé vers l'Est. Les falaises ainsi créées donnent un refuge aux oiseaux comme les hirondelles de rivage et les guêpiers. La Loire plus calme arrive par l'Est, longeant la côte de Marzy autrefois couverte de vignes.
Le mélange des eaux donne place à un fleuve plus ample qui s'étale dans sa plaine alluviale vers l'Ouest. Il dépose des sédiments au passage et forme de nombreuses îles abritant quelques mammifères comme le Castor d'Europe.
L'alternance d'étiages (basses eaux) et de crues entraîne une moditication permanente du lit, mettant ainsi les grèves à nu.
Celles-ci sont propices à la reproduction des sternes qui nichent à même le sable. Le paysage a été longtemps façonné par l'homme jusqu'à la fin du XIX ème siècle par la batellerie et jusqu'au milieu du XX ème siècle par le pastoralisme et par l'exploitation du bois de la ripisylve (forêt alluviale).
Il a aujourd'hui tendance à se retermer sur une végétation de saules et de peupliers en croissance invasive.
Le Plan Loire Grandeur Nature cherche à remonter la ligne d'eau à l'étiage. Cela permettrait au fleuve de recharger sa nappe alluviale qui s'écoule sur une dizaine de mètres de protondeur et sur quelques kilomètres de large, afin de reconstituer les bras secondaires vitaux pour la vie aquatique, notamment sous forme de frayères.
Direction et distance depuis le point kilométrique 0 de la Loire en vélo Pastoralisme au Bec d'AllierPont canal du Guétin sur l'Allier
"Lorsqu'un canal, suivant la même vallée que le fleuve, est obligé de passer de l'une des rives sur l'autre, on conçoit la nécéssité absolue d'un grand ouvrage..."
Le pont-canal du Guétin est l'oeuvre de l'ingénieur Pierre-Alexandre JULIEN, alors agé de 29 ans seulement, sous la direction de l'ingénieur en chef Jean-Joseph-Pierre VIGOUREUX.
Ce pont a une longueur de 343,25 m (470,35 en comptant l'écluse double coté Cher), ce qui en fait l'un des plus grands pont-canaux de France. Sa largeur est de 10,65 m. ll est composé de 17 piles et 18 arches de 16 m.
Mis en navigation avec le canal en 1838, il est un maillon de l'axe Seine-Saône en permettant au canal latéral à la Loire de passer à 11,39 mètres au dessus de l'Allier au lieu- dit "Le Guétin". II relie les communes de Cuffy (Cher) et
Gimouille (Nièvre).
La surélévation de son couronnement a permis son approfondissement pour la mise au gabarit Freycinet (passage de bateau de 38,50 m de long sur 5,05 m de large pour un enfoncement de 1,80 m). Ces travaux, ainsi que la modification de l'écluse triple (n°21-22 et 23) à l'aval, en écluse double, ont été réalisés entre 1880 et 1898 par l'ingénieur Léonce-Abel MAZOYER. Cet ingénieur est, par
ailleurs co-concepteur du pont-canal de Briare
L'aménagement des cours d'eau et la construction des canaux
La Loire, dès le Moyen-Âge, forme un axe
majeur de communication et d'échanges.
La navigation y reste néanmoins aléatoire
et soumise aux caprices du fleuve comme à
ses fluctuations, entre hautes eaux d'hiver
et basses eaux d'été. Afin de se libérer de ces
contraintes, on imagine alors le creusement
d'un canal "latéral" longeant le fleuve,
profitant de la vallée mais domptant les
eaux.
Ce canal renforcerait le rôle prédominant de la Loire comme liaison fluviale centrale de la mer du Nord à la Méditerranée, avec le canal de Briare (1642) reliant la Loire à la Seine via le Loing et le canal du Centre (1793) la rattachant à la Méditerranée via la Saône et le Rhône.
Par ce réseau, Paris serait ainsi relié à
l'ensemble du territoire trançais. Pour la
réalisation du canal latéral, la rive gauche
plus plane est privilégiée. Financés par la
"Compagnie des 4 canaux" créée en 1815.
les travaux débutent en 1822. Les maladies,
les crues, les pluies rendent le chantier
difficile et de nombreux ouvriers trouvent la
mort dans un labeur titanesque. L'ensemble
du canal est enfin ouvert en juillet 1838.
Très vite c'est le transport de la houille à
destination de Paris qui monopolise le trafic
(75% en 1855). Le reste est composé de
materiaux de construetion et de tontes et
fers produits notamment par les forges
berrichonnes de l'Aubois.
Écluse ronde "des Lorrains"
Construite en 1838, au lieu-dit "Les Lorrains", l'écluse circulaire a fonctionné jusqu'au tout début du 20ème siècle; elle permettait le passage de bâteaux à fond plat transportant un maximum de 50 tonnes de sable.
Celui-ci provenant du Bec d'Allier, était stocké au port de la "Grenouille" situé sur I'actuel canal d'alimentation des Lorrains.
Les bâteaux venant du Bec d'Allier étaient halés à contre-courant de la rivière Allier jusqu'à l'entrée de l'écluse située à l'aval de l'actuel barrage ; ils étaient introduits à l'intérieur dụ sas, puis orientés vers l'entrée du canal des Lorrains au moyen d'un attelage de chevaux, et plus tard par un petit tracteur affecté à cet usage.
Le sassement se faisait de le même façon que dans une écluse normale.
Suite à une baisse conséquence du fil d'eau de l'Allier, l'entrée dans l'écluse n'avait plus l'enfoncement suffisant pour permettre de passer dans le sas.De plus, l'évolution du commerce et des techniques d'extraction de sable rendit ce mode de transport peu rentable.
Un projet d'exécution pour transformation de l'ouvrage fut présenté et approuvé par décision ministérielle en 1941. En raison des évènements de guerre, il ne put être exécuté et c'est en 1947 que Mr le Ministre des Travaux Publics fit savoir qu'il approuvait les dispositions techniques envisagées pour l'aménagement du barrage et
de la prise d'eau ; à la suite de quoi, il autorisa en cette année là l'engagement des travaux correspondants.
L'aménagement consistait :
● dans la construction d'un barrage mobile à hausses, type Chanoine-Aubert manoeuvrable d'un pont supérieur.
● dans la construction d'une prise d'eau
● dans la transformation en bassin de décantation de l'écluse circulaire des Lorrains
● dans l'aménagement d'un vannage de chasse à l'emplacement de l'ancienne entrée en Allier de l'écluse.
Terminé en 1951, l'ouvrage a nécessité des travaux de restauration en raison de son état de détérioration préoccupant.
Au cours des étés 2014 et 2015, les hausses Aubert ont été remplacées par deux clapets mécanisés et automatisés, la structure porteuse et la passerelle ont été repensées et le déversoir fixe a été restauré avec, en son extrémité, un ouvrage de portage pour canoës.
Écluse ronde "des Lorains"
Barrage sur l'Allier au niveau de l'écluse ronde "des Lorrains "Maison de l'éclusier au niveau de l'écluse ronde "des Lorrains "Apremont sur Allier (18)
Classé parmi les plus beaux villages de France sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle voie du Vézelay.
Eugène Schneider, une passion au service d'Apremont
Eugène II Schneider, troisième de la dynastie des puissants maîtres des forges bourguignonnes du Creusot, épouse, en 1894, Antoinette de Saint Sauveur, l'héritière du château.
Durant 48 ans, jusqu'à sa disparition en 1942, il se passionnera pour le site d'Apremont, il ne cessera de restaurer, avec l'aide de l'architecte Antoine de Galéa, le château ainsi que presque toutes les maisons du village qu'il rachète et embellit dans le style médiéval berrichon.
Nous lui devons cette unité architecturale et le label des "Plus Beaux Villages de France" obtenu en 1987.
Le lavoir
Église Notre-Dame de l'Assomption Le château L'entrée du parc FloralLe village
Grossouvre (18)Le château
Les dépendances du château
La tuilerie
Immeuble " les Galeries" : logement d'ouvriers datant du XIX ème siècle.
Surnommé "Les Galeries", cet immeuble est financé en 1833-1834 par Alexandre Aguado, marquis de Las Marismas del Guadalquivir, banquier français d'origine espagnole et propriétaire de la forge du village.
Accueillant 12 familles, cet édifice est destiné aux ouvriers des forges. On y trouve 12 caves au rez-de-chaussée semi-enterrées, 12 logements répartis sur deux étages et desservis par des coursives accessibles par un escalier intérieur central, un comble commun. Les Galeries offrent un confort qui n'a rien de relatif pour l'époque et le niveau social de ses habitants : chaque famille dispose en effet de deux pièces de vie, une de jour, à feu au sud et une chambre au nord et de grandes ouvertures vitrées. Cette construction est le plus ancien immeuble ouvrier à galerie-coursives, régulier et hygiéniste actuellement connu en France.
Ses aménagements, ajoutés à la régularité de sa composition et a l'emploi de brique d'épaisseur décroissante pour les piliers supportant les coursives, font de cet immeuble un exemple extrêmement novateur pour l'époque en Europe occidentale
Espace métal Au XIX ème siècle, cette halle servait au stockage pour le charbon , puis la houille qui alimentaient la forge voisine. Aujourd'hui c'est un musée historique qui présente le développement de la métallurgie dans le Berry
Sur l'esplanade de l'espace Métal Les halles
Fresque
Église Saint Martin
Monument aux Morts
Donjon de Jouy
Château de Jouy
13h00, pause à Givardon (18)
Édifié sur un site gallo-romain surplombant un village médiéval, l'énorme donjon conserve
les souvenirs d'hôtes illustres : le Connétable de Sancerre, les d'Amboise, Gabrielle d'Estrées,
Jules Hardouin-Mansart, le célebre architecte de Versailles.
Un petit musée lui est consacré.
Des peintures murales XIVe et XVII ème siècle, des tapisseries, des portraits historiques et armes anciennes ornent les murs des grandes salles médiévales.
Le château
L'église
La HalleLa halle de Blet fut construite en 1821.Elle servit au marché et à la louée des ouvriers agricoles jusqu'à la deuxième guerre mondiale .
Dans les années 50, elle fut utilisée comme garage de pompiers et garage communal.
Le conseil municipal décida de la réhabiliter en Mars 1994.
Le ler prix du concours "COEUR de' FRANCE" Iui fut attribuée en Décembre 1993.
Elle fut classée le 8 Septembre 1993.
Dun sur Auron (18)
Autrefois Dun sur Roy
Dependant du Vicomté de Bourges au Moyen-Age, la cité devint royale en 1101 sous Philippe 1er et fut dotée de fortifications sous Philippe Auguste.
Cette jolie bourgade paisible a gardé de nombreux témoignages de son passé médiéval : le beffroi, ses ruelles et ses remparts au pied desquels coule l'Auron et le canal de Berry. Des balades à pied permettent de découvrir la
campagne environnante et ses espaces naturels
sensibles.
Collégiale Saint Étienne
Le beffroiUne maison
Place du ChateletLes remparts
Photos bonus
Arrivé 16h51 après 86,8 km, 8h50 de temps total de vélo et 551pm D+.Bonne nuit à toutes et à tous et à demain si vous le voulez bien pour de nouvelles aventures 👋 👋
Apremont sur allier,un charmant petit village avec ses maisons en pierre et bien fleuries....
RépondreSupprimerC'est rigolo je passe justement le week-end avec des gens de Dun sur Auron, je vais leur montrer les photos.
RépondreSupprimerBon dimanche sur les routes
Aude
On y était très bien au bord de l Auron dis leur
SupprimerJe vais y aller de mon vécu, sur pont canal; lorsque j'étais en activité, ma société avait un établissement à Gimouille (dont on m'avait proposé la gestion) et l'adresse du site était "bienvenue aux esprits mal-tournés et pardon aux autres) celle-ci: Chemin du Gros Bout, GIMOUILLE, par NEVERS 52; Est-ce cette adresse ou d'autres éléments qui m'ont fait refuser le poste Adishazt
RépondreSupprimerJe te vois bien couverte mais cloclo, m'a pas l'air de faire bien chaud... tjrs de belles photos, de chouettes reportages, continuez comme ça 😘
RépondreSupprimerSous les platanes,il fait pas chaud non😘
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