Gien

D'hier (le vieux pont, le château) à  aujourd'hui (au fond les fumées de la centrale nucléaire de Dampierre

Vue d'ensemble 
Le chấteau 






Parcours Patrimonial et Historique (à  suivre au sol)




Église Jeanne d'Arc
L'église Jeanne d'Arc est le 4° édifice religieux érigé à cet emplacement.
Le premier daterait du Xe siècle à la même période que le premier château.
● 1514: édification de la collégiale Saint-Etienne
● 1832: construction de l'église Saint-Pierre, détruite par le bombardement de juin 1940
● 1948: début de la reconstruction. L'église est inaugurée et consacrée à Jeanne d'Arc en 1954.
Architecture :
L'édifice est entièrement construit en béton armé et recouvert de briques rouges, à l'exception du clocher qui a résisté aux bombardements.
 






Sur un mur extérieur de l'église.

Si j'avais compté tous les endroits où elle est passée,  c'est elle la précurseur de la France en Zigzaguant. 

Château 
Surplombant la Loire, le château a été construit à partir de 1482 sur l'emplacement d'une ancienne forteresse médiévale à la demande d'Anne de Beaujeu.
Elle transforma le château en un édifice Renaissance avec une architecture plus décorative (appareil polychromique de briques et
chainage de pierres, semblable à la Maison des Alix). 
Jeanne d'Arc, François 1er, Catherine de Médicis, Charles IX ou encore Louis XIV y
ont séjourné.

Au XIXe, le Département achète le monument qui devient un bâtiment
administratif (sous-préfecture, tribunal et même  prison) avant de trouver sa vocation de musée en 1952. Réouvert en 2017 après 5
années de travaux de rénovation, le château-musée de Gien retrace l'histoire de la chasse et de la nature au cour du Val de Loire.

Sur un mur du chateau




Sur le château 
Vue de Gien depuis le château 
La maison de Alix 

Vestige de l'architecture domestique de la Renaissance, la maison des Alix fut achevée au XVIe siècle puis modifiée aux XVIle et XVIlle.
L'appareil polychrome de briques dessinant triangles et losanges avec
chaînage de pierres est semblable à celui utilisé pour le château. 
Un acte de 1538 indique que le bâtiment est la propriété d'Etienne Alix.

L'ensemble comporte deux grandes bâtisses séparées par une allée commune conduisant à une cour intérieure. Les rez-de-chaussée
étaient occupés par deux boutiques ouvrant sur la rue. On peut encore apercevoir les ouvertures en anse de panier




L'hôtel de poste

C'est en 1905 que le sous-préfet de l'arrondissement de Gien autorise
la construction de I'Hôtel des Postes en lieu et place de la halle aux grains

Propriété de la Ville, ce bâtiment est loué à l'administration des postes de 1906 à 1949, année où le Conseil municipal décida de le lui céder à titre gratuit (I'acte de vente fut signé en 1953).

Aujourd'hui, les bureaux de la poste occupent toujours le rez-de-
chaussée et la Ville de Gien a racheté le bâtiment dans le cadre du programme Action Coeur de Ville


Le viaduc ferroviaire 
Construit après ia guerre de 1870 pour relier Gien à Bourges via Argent-sur-Sauldre et pour faciliter le transport de troupes vers l'Est, le viaduc ferroviaire se compose de trois parties bien distinctes :  deux viaducs en pierre et un pont métallique. 
La construction de cet ouvrage débuta en 1888 et fut achevée 5 ans plus tard. 
Le viaduc était alors parmi les plus longs du monde.
La faïencerie 
La Faïencerie a été fondée en 1821 à Gien dans le Val de Loire au coeur de la France. 
Ce lieu possédait tous les atouts pour la fabrication de la Faïence : le sable, l'eau du fleuve royal et le bois des forêts de
Sologne. 
La Manufacture a fait sa renommée au 19ème siècle en créant des services de table armoriés pour les grandes familles aristocratiques d'Europe et... les carreaux des stations du métro parisien.
200 ans plus tard, fleuron des Arts décoratifs et reconnue dans le monde entier, la Faiencerie de Gien est membre du prestigieux Comité Colbert qui rassemble les plus grands noms du Luxe et de l'Art de
vivre à la Française.





L'hôtel de ville 
C'est en 1493 que Charles VIll, alors roi de France et frère d'Anne de Beaujeu, autorise la construction d'un "hostel et maison de ville" à Gien.
Au XVIlle siècle la Ville de Gien achète un immeuble situé dans la rue du Lion d'Or (actuelle rue Victor Hugo) pour y implanter la mairie et les services municipaux.
En 1850, le maire, Achille Gonat, propose de construire un nouvel Hôtel de Ville. 
La 1ere pierre est posée en 1859 et l'inauguration a lieu en 1862

Au centre de la façade, l'horloge fut offerte à la Ville en 1878 par M. et Mme Mouillon et appelée "la Mouillonne" en souvenir de ses
donateurs.
Monument aux Morts face à  l'hôtel de ville 
Vercingétorix
Orléans et Gien revendiquaient l'emplacement de Genabum, première
ville à se soulever contre l'occupation romaine en 52 avant JC. 
En 1887, la Ville de Gien lança une souscription pour érigér un monument
à la gloire de Vercingétorix, ce dernier ayant pris le commandement des armées gauloises après le soulèvement de Genabum.

La statue initiale en plâtre est réalisée par le sculpteur François Mouly pour répondre à sa ville natale, Clermont Ferrand, qui avait lancé un appel d'offres pour saluer le vainqueur de Gergovie, mais Bartholdi
sera choisi à sa place. François Mouly désespéré se suicide en 1886.
Sa veuve acceptera que la statue en plâtre soit utilisée pour fondre la sculpture actuelle (en fonte de fer).

Les arcades
Ces arcades romanes en plein cintre sont découvertes dans les ruines d'une maison du quartier Saint-Laurent à la suite de la destruction de la ville en 1940.
Elles étaient imbriquées dans la maison à la cave, la base des colonnes, la partie supérieure avec les chapiteaux au rez-
de-chaussée et les arcs au premier étage.

Démontées et conservées par la Société Historique et Archéologique du Giennois en 1948, les arcades ont été reconstruites en 1976 à leur emplacement actuel. 
L'origine de ces arcades n'est pas certaine: 
on suppose qu'elles proviendraient du premier hôtel-dieu édifié par Philippe Auguste (Xllle).

Le pont de Gien
Achevé au milieu du Xllle siècle (1246), le pont de Gien est l'un des monuments les plus anciens de la ville. 
ll fut détruit une première fois par la crue en 1458 et réparé dès l'année suivante, puis rénové par Anne de Beaujeu. 
En 1733, une autre crue viendra mettre à mal cet édifice. 
Rénové sous Louis XV, il résistera jusqu'en 1870 quand l'armée française le coupa pour se protéger des Prussiens. 
Lors du terrible hiver de 1906 l'accumulation de glace fit rompre une partie du pont. 
Faute de moyens suffisants, il ne fut reconstruit que 20 ans plus tard.

C'est pendant la 2nde Guerre mondiale que le pont connaîtra ses dernières destructions:: en 1940 d'abord puis une deuxième fois en
1944. 
Rénové au début des années 90, le pont de Gien permet encoreaujourd'hui de relier les deux rives de la Loire.

Faïence sur façade de maison


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