Mecredi 18 Juin 2025

Mercredi 18  Juin 2025

Journée 31

Sasnières  (41) - Cellettes (41)

https://www.google.com/maps/d/u/0/edit?mid=1bFF3vWWYf296QYLdNVpopv_F30EyUew&usp=sharing

Amics zigzaguistes adishatz 

Alors que l'église Saint Martin de Sasnières égrenait les huit coups, je quittais le domicile sous une température de 16,2°.

Ambloy (41)

Château du comité d'entreprise d'Eurocopter .

Dans la campagne en mode gravel, un obstacle. Le pont qui enjambe la voie ferrée  n'existe plus et cette dernière est sécurisée. Je dois rechercher un circuit de substitution.
Nourray (41)

Eglise Notre Dame (fermée)
Eglise Romane Notre-Dame de Nourray XIème et XIème Siècles. Classée monument historique depuis 1862


Le polissoir
Polissoir du Petit Fontenail 
HISTORIQUE 
Mégalithe néolithique -6000 à -3000 ans av JC découvert en 1879 - déplacé en 1967 (propriété de la Société Archéologique du Vendômois).

Blois (41)

Préfecture du Loir-et-Cher, Ville d'art et d'histoire, Blois, bâtie en amphithéâtre sur les coteaux qui dominent la Loire, fut le centre de la Renais- sance française, comme en témoigne son majestueux château 
Quel plaisir de flâner dans les quartiers anciens aux rues tortueuses, escaladant ses flancs escarpés de ia rive ! 
Si la ville fut gravement endommagée pendant  la guerre, sa reconstruction permit de dégager la vue de son château. C'est une ville à taille humaine et douce à vivre qu'il faut découvrir aux beaux jours, et même aux belles nuits, car le spectacle son et lumiere donné au château est une invitation à remonter le temps, en le prenant justement. 
Blois vit naitre en 1462 Louis Xll, roi de France en 1498, en 1647 Denis Papin l'inventeur de la machine à vapeur, ou encore, en 1805, l'illusionniste Jean- Eugène Robert-Houdin.

Pour suivre la visite
La préfecture 
Halle aux grains : salle de spectacles

Jardin de l'archevêché 


Jardin de l'archevêché  : Jeanne d'Arc 
Blois depuis les jardins de l'archevêché 

Jardin de l'archevêché  : Paul Renouar peintre graveur 


La Loire
Elément clef de l'identité paysagère du Val de Loire, le fleuve fait parti intégrante de la ville. Principale voie de communication, la Loire favorisa le commerce grâce à des bateaux à fonds plats nommés futreau ou chaland. La Loire est également, comnue pour être un fleuve capricieux. Au 19ème siècle, plusieurs crues ont envahi la rive gauche et les bas quartiers de la rive droite, justifiant la construction de levées toujours plus hautes. Aujourd'hui, l'inscription du Val de Loire à la liste du patrimoine mondial de L'Unesco favorise sa protection en tant que paysage culturel vivant .

Les ponts
Très tôt, la question du franchisemental du fleuve s'est imposée pour relier les deux rives. En1716, le pont médiéval est emporté par  une fonte des glaces de la Loire.L'architecte Jacques V Gabriel, construit un nouveau pont 80 mètres en amont, qui constitue  en 1724, la première réalisation du corps des Ponts et-Chaussées. Depuis deux nouveaux ponts ont été conçus avec l'intention de contourner le centre-ville. A gauche, le pont "Charles des Gaulle" mis en service en 1971 et conçu par la DDE.
A droite, le "pont.François Mitterrand réalisé par Alain Spielmann et Jean-Michel Wilmotte en 1995.
Hôtel de ville 
En 1697, l'évêché de Blois est créé pour réaffirmer le rôle de l'Église catholique. Nicolas de Bertier, premier évêque de Blois, choisit de bâtir le palais épiscopal sur un terrain qui surplombe la Loire de façon avantageuse. Le lieu désigné n'est pas simple à aménager et demande de percer les murs de la ville, de faire disparaître plusieurs habitations et surtout de condamner plusieurs voies de communication entre-ville basse et haute.
Le chantier est probablement confié à Jacques V Gabriel. A côté d'un palais de style classique, un jardin en terrasses avec vue sur la Loire est aménagé.






Cathédrale Saint Louis









Hôtel de Villebresme
Hôtel construit à la toute fin du 15e siècle pour l'un des membres de la famille de Villebresme, propriétaire du château de Fougères-sur Bièvre. La demeure se distingue par son plan :  deux bâtiments sont situés de part et d'autre de la rue et sont reliés par une passerelle en pans de bois. 
Son décor est d'esprit gothique : petits acrobates sur les consoles de la passerelle, fenêtre moulurée et ornée de culs de lampe et un engoulant, figure d'un monstre à l'extrémité de la poutre horizontale, la sablière.


Maison des acrobates 
La maison des acrobates se distingue par deux étages en encorbellement et par des consoles et avant-soliers sculptés de scènes et de personnages tires des fabliaux ou fables du Moyen Age.
Seules les maisons a pans de bois qui présentent un décor suffisamment fourni peuvent etre datées. 
Ici, les vêtements des personnages qui ornent la facade sont anterieurs  à 1480. 
La datation par dendrochronologie (études des cernes du bois) l'a confirmé en  identifiant une construction remontant aux années 1470, c'est-a-dire contemporaine du règne de Louis XI.


Tour Beauvoir
La tour Beauvoir est à lorigine un donjon entouré d'un fossé, dépendant du fief particulier des seigneurs de Beauvoir. Elle devient la propriété des comtes de Blois en 1256. A cette date, le donjon est rattaché aux fortifications de la ville et il est aménagé en prison au 14e siècle.
Les fortifications d'une ville répondent aussi bien à un souci de défense qu'au désir de délimiter un espace propre à une communauté d'habitants. A Blois, un texte atteste l'existence d'un mur avant la fin du 13e siècle mais son tracé sera modifié ou consolidé suivant les événements liés aux guerres.

Église Saint Vincent 
Les Jésuites se voyant confier la direction du collège de Blois, un terrain leur est alors offert pour bâtir une église. Les travaux s'étendent de 1634 à 1671. La chapelle des Jésuites réunit toutes les caractéristiques d'une construction de la Contre-Réforme : 
● trois étages rythmés de pilastres, en retrait les uns par rapport aux autres et reliés entre eux par de larges volutes. Elle est le fruit de deux architectes de la compagnie de Jésus : Étienre Martellange et Charles Turmel. 
Désaffectée pendant la Révolution, l'église est rendue au culte en 1827 sous le vocable de Saint-Vincent-de-Paul.





Ça  ne date pas d'aujourd'hui.  Lire la première ligne

Pavillon Anne de Bretagne 
Avec l'orangerie, le Pavillon Anne de Bretagne  est le dernier témoin des jardins royaux du château de Blois. 
Construit dans les « jardins bas », il est dans la France du début du 16e siècle un exemple unique. Malgré la présence d'un oratoire, la notion de « pavillon d'agrément » à destination royale est à retenir. Il n'est néanmoins pas impossible d'envisager une fonctionnalité multiple en lien avec les jardins : lieu de recueillement, lieu de réunion en comité restreint, et de plaisir. 
Le château 

Bassin d'eau

Monument guerre 1870-1871
Statue de Diane
Blois: ville d'art et d'histoire
Le château royal de Blois, installé sur un promontoire dominant la Loire, forme le chœur de la ville. Autour s'étend un centre historique vivant, modelé par son passé de ville royale du XVIe siècle.
La découverte de Blois, Ville d'art et d'histoire, prend des formes diverses : parcours insolites marqués par des clous de bronze au sol, visites guidées ou simples déambulations au fil des rues et degrés (les escaliers blésois) permettent d'entrer en contact avec la ville. Son riche patrimoine du XIle au XXe siècle, ses liens avec la Loire, classée au patrimoine mondial de l'humanité, mais aussi sa grande diversité de musées pour tous publics ou encore ses jardins jouissant d'une vue extraordinaire, offrent aux visiteurs et aux Blésois une découverte sans cesse renouvelée.
Le château 

Louis XII





Elle n'a pas besoin de GPS, ni de tracer
Le musée de la magie et des illusion


Escaliers Saint Martin
Au pied de la muraille du château s'élève au Xllle siècle la petite église paroissiale Saint-Martin, entourée de son cimetière. Elle est en partie rebâtie au début du XVle siècle : on remarque encore aujourd'hui les vestiges d'une arcade à décor de caissons, typique de la Renaissance. Démolie à la Révolution, elle laisse place à partir de 1807 à un escalier monumental permettant  d'accéder au château depuis le centre-ville. Cette longue rampe à plusieurs repos traversait la muraille et la place du château en diagonale jusqu'à l'extrémité opposée, avant d'être réduite en 1860 à sa taille actuelle.
Le site de Blois
En bordure de Loire, au pied du coteau de Beauce, Blois déploie sa silhouette étagée entre les deux hauteurs qui marquent le paysage: l'éperon du château d'un côté, le rebord du plateau avec la cathédrale de l'autre. 
Entre les deux coule un ruisseau, l'Arrou, aujourd'hui- couvert. 
Au croisement de la Loire et de la voie reliant Chartres à Bourges, la ville se forme vers le ler siècle sur l'étroite plaine alluviale entre le fleuve et le coteau, en contrebas de l'éperon rocheux qui servira de résidence fortifiée aux comtes de Blois à partir du Xe siècle.
Matériaux et couleurs
Donc pris et rouge : vue d'en haut, la ville offre au regard ses trois couleurs. 
● Le blanc est celui des murs de tuffeau, cette pierre crayeuse et tendre idéale pour le décor sculpté, que l'on extrait des carrières de la vallée du Cher ou des bords de Loire. 
● Le gris est celui des toits :  l'ardoise du Maine-et-Loire, acheminée par le fleuve, remplace la tuile sur les toits blésois à partir du XVIe siècle, sur le modèle du château. 
●Le rouge, enfin, est celui de la brique des souches de cheminées, matériau traditionnel très utilisé dans la Sologne voisine.
Vue depuis le haut des remparts


 Jardin des remparts

Dans le cadre du 220e anniversaire de la naissance de Jean-Eugène Robert-Houdin, les services techniques de la Ville de Blois ont créé un décor en hommage à cet artiste exceptionnel originaire de Blois : - une horloge aux initiales de l'horloger magicien et 4 miroirs en tryptique reflétant les plantations des jardiniers municipaux
La Fontaine Louis XII
Sous le règne de Louis XlI, Pierre de Valence, fontainier de métier, est chargé d'effectuer des travaux de canalisation dans la ville. A cette occasion, une fontaine du 13e siècle dépendant de l'Arsis, le grenier comtal, est remplacée par l'édifice actuel. Sur la nouvelle fontaine est sculpté le blason de la ville ainsi gu'une ornementation typique de l'époque gothique, du 16e.
La place Louis XII
La place Louis Xll est née autour de 1825 de la démolition d'îlots d'habitations, dont celui auquel s'adossait la fontaine, seul vestige actuellement conservé de l'ancien quartier. 
Du côté de la Loire, on construisit` une halle aux légumes  et à l'ouest se tenait le théâtre de la ville aménagé dans l'ancien Hôtel-Dieu médiéval. 
Suite aux bombardements de 1940, la place est redessinée et agrandie par les architectes Aubert et Nicod qui suppriment le théâtre et la halle aux légumes et dégagent les murs desoutènement du château.
Le couvent des Jacobins
Au 1er siècle, l'apparition d'ordres mendiants marque le renouvellement du sentiment religieux.
Les dominicains  connus aussi sous-le nom-de "jacobins", soutenus par le comte de Blois, fondent un couvent. Celui-ci subit plusieurs modifications mais reste composé d'une église, d'un cloître et de bâtiments, conventuels.
Sous la Révolution francaise, une partie des bâtiments est détruite pour l'aménagemen de deux nouvelles rues la rue des Jacobins et la rue Anne-de-Bretagne. La moitié du cloître reste encore visible.




Tour de Foix

Eglise Saint Nicolas  (en rénovation)
Au  9e siècle, une communauté de moines fonde une abbaye où sont vénérées les reliques de Saint Laumer.
Au 12e siècle, le chantier d'une nouvelle église débute dans un style de transition entre le roman et le gothique : le chœur est composé de voûtes d'arêtes et de voûtes d'ogives archaïques.
La nef, construite au 13e siècle, est représentative du style gothique élaboré à Chartres. En 1791, les moines quittent l'abbaye. Elle prend alors le vocable de Saint-Nicolas en souvenir d'une église voisine détruite.









Visite guidée touristique 
Ancienne chocolaterie Poulain





Victor Auguste Poulain, fondateur de la chocolaterie Poulain, né  à  Pontlevoy le 11 février  1825 , mort à Blois le 30 juillet 1918.
Institut National des Sciences Appliquées 
Pont Jacques Gabriel et son Obélisque 

Sur l'Obélisque 

Dernier panorama de Blois

En quittant Blois, route interdite aux vélos.  Petit détour de 3 km

Bracieux (41)
L'église
Un grand bruit réveille les Braciliens dans la nuit du 5 décembre 1885 : c'est le clocher, tout juste reconstruit, qui s'écroule sous les assauts du vent ! Et l'inauguration de la nef, qui était prévue pour la nuit de Noël!
Après bataille d'experts, le clocher, bâti sur pilo- tis (marécage oblige), ne sera terminé qu'en 1892.
L'histoire raconte qu'il y avait déjà au Moyen Age une petite chapelle vouée à Marie, située dans l'ile de la Motte. L'église actuelle, placée sous le vocable de Saint Nicaise en mémoire de l'évêque de Reims, martyr au IVe siècle, date probablement du XII siècle. 
Elle menaça ruine plusieurs fois et fut agrandie au XVI siècle. En 1880, alors qu'elle est considérée sans contredit comme l'une des plus pauvres du département , on trouve enfin les fonds pour la restaurer, l'agrandir et maçonner un nouveau clocher.








Chocolaterie Max Vauché

Pour dégustation 



Petite folie (c'est l'appellation) : chocolat praliné, feuilleté noir. Un vrai régal 
Sur une place , près  de la chocolaterie 

Les halles

Comme le raconte la légende , une halle a été édifiée à Bracieux au XVIe siècle, avec le surplus du bois qui avait servi à la charpente du château de Villesavin. Elle appartient alors au domaine d'Herbault-en-Sologne. Chaque jeudi, les marchands s'installent sous la halle, réglant le droit de place au fermier du château.
A la révolution, l'organisation des marchés re-vient légitimement à la municipalité . 
Il lui faut donc louer ou acquérir le bâtiment mais les négociations s'enlisent. La vente ne sera conclue qu'en 1827, pour 1 839 francs. Le bâtiment, fortement délabré, menace ruine. Les réparations et les consolidations se succèdent tout au long du XIXe siècle.
Au début des années 60, Lucien Jardel, maire de Bracieux,et l'association des Amis de la Vieille Halle, entreprennent sa transformation en galerie d'art.




Au premier étage,  exposition de photos


Les ponts
Au  XVe siecle, les seigneurs pouvaient percevoir plusieurs impôts sur leur fief : les droits de location de places provenant des foires et marchés, les banalités du moulin, mais aussi un péage sur la circulation au passage des ponts (bestiaux, denrées, voitures étaient taxés).
En échange, la construction et l'entretien des chemins et des ponts étaient à la charge du seigneur. Le péage pouvait aussi être affermé et en ce cas, c'était aux fermiers d'assurer l'entretien de l'ouvrage.
En 1414, les fermiers du péage de Bracieux ont ainsi été obligés par décision du tribunal, de remettre en état les ponts "  ilz ezquels par chacun an" devoient mettre cinquante planches garnies de pichons et de saulles ( de pieux et de poutres).

Arrivé 17h17 après 92,8 km, 9h17 de temps total de vélo et 511m D+.

 Bonne journée à  toutes et à  tous ; a demain si vous le voulez bien pour de nouvelles aventures 👋 👋


Commentaires

  1. Pas mal cette visite à cheval, faut que j'en parle à Bayrou . Francis

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  2. Un régal hier la forêt de Blois où j ai marché toute la matinée.Vu la chaleur,j apprécie bien l ombre des arbres....

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