Vendredi 30 Mai 2025
Vendredi 30 Mai 2025
Journée 12
Montereau (45) - Briare (45)
https://www.google.com/maps/d/u/0/edit?mid=1E6NHW4I2P8gHWt2KJC-zFPraNdHewL4&usp=sharing
Amics zigzaguistes adishatz
5h30 : lever du jour sur l'étang de Montereau où nous avons passé la nuit.
7h45, température de 11,4°. Il fait bon pédaler sous le soleil qui chauffe les jambes
L'arborétum des Barres : un site unique
Avec plus de 2 600 espèces majestueuses, rares ou insolites, l'Arboretum National des Barres offre, dans un véritable écrin de nature de 35 hectares, d'une des plus riches collections botaniques européennes d'arbres et arbustes issus des 5 continents.
Tout au long des collections, un jardin
botanique exceptionnel et unique, créé en 1873, issu de l'héritage de la famille de Vilmorin.
Sur le site, un lycée d'enseignement général et agricole est implanté.
Son premier propriétaire n'est autre que Philippe André de Vilmorin, qui en 1815 fonde Vilmorin Andrieux et Compagnie qui deviendra plus tard l'un des plus grands fournisseurs de plantes au monde.
Faisant parti du Domaine des Barres, le château du même nom.
En cours de route, je suis rattrapé par un cycliste. En fait c'est un VTTiste à assistance électrique. Il a 82ans, fait du VTT depuis sa retraite à 65 ans. Depuis deux il est passé du vélo musculaire au vélo électrique suite à des problèmes cardiaques. Il s'appelle Maurice
L'hôtel Dieu
Sous l'Ancien Régime, c'est un hôpital que la duchesse de Châtillon réorganise avec
fermeté en 1683 et restaure avec les matériaux provenant de la démolition du temple.
A partir de la llle République, il devient un asile de vieillards indigents. Sa désaffectation dans les années 1970 permettra à la ville d'y installer un musée en 1986 (collections
d'archéologie locale, documents sur les Coligny et sur les Montmorency-Luxembourg, travaux des Becquerel).
Le Paradis
Au temps de la ville haute, les chanoines possédaient une grange où s'entassait le produit de la dîme.
Transformé, touché par l'incendie survenu lors du siège de 1569, réparé ultérieurement, le bâtiment devint la haute maison visible au n° 3
de la rue du Paradis.
Au-dessus de la porte qui donne sur la rue
apparaît en creux une date, "1601", en partie tracée sur le voussoir central.
Point de rencontre des chanoines qui s'y réunissaient et des catholiques qui y acquittaient `leurs taxes ecclésiastiques, le lieu
reçut le nom de Paradis par opposition à la maison dite de l'Enfer. que fréquentaient les protestants.
L'enfer
Nous nous trouvons devant l'ancienne prison de la ville (désaffectée en 1874).
Le perron qui en permettait l'accès fut
Hôtel de ville
La Buissière (45)
Château
Château de Pont-Chevron
démoli au 20ème siècle afin d'aménager un garage
En ce même lieu qu'un acte de 1523 nomme "Enfer", peut- être à cause de la proximité de la prison, fut bâti, précisément au 16e siècle, I'hôtel aux allures de gentilhommière que l'on
découvre un peu plus loin : c'est une grosse tour carrée flanquée d'une tour semblable mais basse et menue.
L'encadrement de la porte d'entrée en grosses pierres saillantes usées par le temps est un peu plus récent.
Siège de l'administration des prévôts ou des baillis pendant l'Ancien Régime, le pouvoir y fut exercé par la minorité huguenote sous les Coligny passés au protestantisme. C'est là
qu'était perçu le cens que l'amiral de Coligny s'était approprié en 1561 au détriment des chanoines.
Les religionnaires s'y rassemblèrent pour le prêche jusqu'à la construction d'un
temple vers 1620.
La population catholique put considérer que
cet hôtel méritait bien son nom de maison de l'Enfer.
De la Révolution à 1810, il abrita la municipalité.
Une belle maison qui prit forme à peu près définitive au 16ème siècle se dresse à
l'angle des rues Cullion et Jean Marchand. Elle servit tardivement de grenier à sel remplissant un office peu apprécié des habitants contraints de s'y approvisionner et d'acquitter l"impôt prélevé sur cette denrée (la gabelle).
Installation du 16ème siécle
Sur la toureile (18 ème siècle.) attenante à la tour, on voit encore la cloche dont le branle annonçait l'ouverture et la fermeture du rnarché
Les édifices du culte qui furent successivement construits dans le voisinage de la forteresse firent office d'église paroissiale. Le dernier en date, érigé collégiale à partir de 1209, reconstruit après le désastre de 1359, se trouva
finalement englobé dans l'enceinte élargie du château.
Les Coligny désirant s'en réserver l'usage, Gaspard ler, père de I'Amiral, fit commencer au début du 16ème siècle le sanctuaire actuel placé, au moment de sa fondation, sous le
vocable de Notre-Dame, puis, en 1551, sous celui de Saint Pierre et Saint Paul.
Les chanoines s'installèrent en 1552 dans cette nouvelle église paroissiale.
Vandalisée en 1562 par les protestants, incendiée en 1569 (au cours du siège par les catholiques), l'église sera restaurée et agrandie à partir de 1573.
Au nord, la chapelle et le bas-côté datent du 17ème siècle. Les voûtes de la nef
et la façade sont refaites sous le second Empire.
Sur la place, sous les arbres, se tenait autrefois un marché aux fruits, au beurre, aux œufs et à la volaille. La halle érigée au tout début des années 1930 fut démontée en 1961 (la Commission des sites jugeait sa présence indésirable à côté de l'église inscrite en 1929 à l'inventaire des monuments historiques).
Cet hôtel particulier fut bâti au début du 19 ème siècle sur un terrain ayant appartenu à l'église et qui fut vendu par le curé de Châtillon, Augustin Tonnellier.
Le Docteur Achille Robineau-Duclos. frère de Colette (la future romancière) le loua à M.Clouzeau. notaire à la retraite, qui en était alors le propriétaire.
Il quitta la maison du 9 rue de l'Egalité, la laissant à sa mère (Sido), son
beau-père (le capitaine Colette), sa sour (Colette) et son frère (Léo) qui, abandonnant la demeure familiale de Saint-Sauveur en
Puisaye, s'installèrent définitivement à Châtillon (1891).
Après la mort d'Achille (le 31 décembre 1913), la veuve du notaire s'installa dans la maison. Née demoiselle Steinmetz dans une famille lorraine elle fit tracer en souvenance de sa province la croix pattée à double croisillon visible sur le trottoir.
La bourgade étageait ses maisons sur le versant dominé par le château fort, vraisemblablement jusqu'à l'actuelle rue de Condé (autrefois rue du Château).
Elle est anéantie en1359 (guerre de Cent ans). Les réchappés du massacre rebâtissent dans la vallée et entourent la ville de remparts.
On aperçoit au premier plan la tour Vauvert appartenant à l'enceinte élevée à partir de 1376 et, dans le fond, datant du mur construit plus tard en raison de l'extension de la ville à l'est, la tour dite de Becquerel.
La forteresse médiévale dont il reste le donjon érigé vers 1190 subit quelques dommages au 14eme siècle et fut remaniée et agrandie au siècle suivant. D'autres ailes et pavillons, notamment une galerie ornée de fresques, édifiés pendant la Renaissance, firent de cette demeure seigneuriale un lieu prestigieux.
Sa démolition entreprise sous le Directoire n'épargna que la triple terrasse, l'orangerie et un puits monumental.
Le château visible à travers la grille d'entrée date de 1854. C'est une commande du dernier descendant des Montmorency-Luxembourg qui, parcelle après parcelle, racheta le domaine à partir de 1816
Hôtel de ville
La Buissière (45)
Château
Arrabloy (45)
Église
Briare (45)
Moulin
Inventeur et industriel, propriétaire des émaux de Briare et de la faïencerie de Gien
Encore une belle journée de pédalage avec des températures chaudes.
De bonnes pistes en terre ou sablonneuses. Un régal de gravel.
Quelques kilomètres le long du canal de Briare
Arrivé 17h23 après 110,4 km km, 9h38 de temps total de vélo et 512m D+.
Bonne nuit à toutes et à tous et à demain si vous le voulez bien pour de nouvelles aventures 👋 👋
S'il a fait les mêmes températures que chez nous et ben respect ! Moi j'ai pas quitté le transat à l'ombre sous l'olivier 🤭
RépondreSupprimerAude