Mercredi 28 Mai 2025
Journée 10
Arbonne la Forêt (77) - Pithiviers (45)
https://www.google.com/maps/d/u/0/edit?mid=1aj7PmDBQluUYjhtLIIqCSWw8GtPhcBQ&usp=sharing
Amics zigzaguistes adishatz
Départ à 8h10 sous une température de 12,3°. La météo est capricieuse : dès 7h30, il pleut. Le départ se fait en tenue de pluie complète de la tête aux pieds.
Après 3,5km, dans la forêt des trois pignons, je quitte le département de la Seine et Marne pour entrer dans celui de l'Essonne (91).
7 km arrivé à Milly la Forêt.
Milly la Forêt (91)
Milly-la-Forêt est une des agglomérations les plus anciennes du Gâtinais français. Les nombreux vestiges préhistoriques découverts récemment démontrent que Milly-la-Forêt était habitée depuis des millénaires.
De tout temps les plantes médicinales ont été cultivées, notamment au sud de Milly-la-Forêt,autour d'une chapelle construite en1136 ;celle-ci dépendait d'un ensemble de bâtiments d'origine.
Templière, édifiés pour soigner les lépreux et connus sous le nom de Maladrerie de Saint-Blaise.
La Maladrerie fut démolie. Seule la chapelle désaffectée subsista
En 1958, l'extérieur fut dégagé pour y aménager un jardin des simples. A l'intérieur, on posa un dallage, taillé spécialement dans le grès du rocher. Les murs relevés et repeints furent offerts au talent de Jean Cocteau, Citoyen d'honneur de Milly-la-Forêt, qui les décora selon des images de simples.
Cet édifice historique devint ainsi ""La Chapelle Saint-Blaise des Simples"
Jean Cocteau décéda le 11 octobre 1963 et à la demande de sa famille, repose depuis le 23 avril 1964 à l'intérieurde la chapelle sous une grande dalle offerte par la ville de Menton dont le Maître était également Citoyen d'honneur.
Son compagnon Edouard Dermit, décédé le 15 mai 1995, repose à ses côtés.
La Chapelle Saint Blaise des Simples
En ce moment, les peintures subissent une cure de rafraîchissement
Conservatoire national des plantes à parfum, médicinales et aromatiques
Après la guerre de cent ans, l'Amiral de Graville, seigneur de Milly, veut relancer l'activité
économique. En 1479, par une grâce spéciale de Louis XI, il obtient le droit de batir la Halle et d'y
organiser trois foires par an, ainsi qu'un marché chaque semaine, faisant alors de la ville un
véritable centre commercial. Les exposants étaient répartis selon un plan bien précis :
les denrées périssables au nord (côté rue Langlois) et les produits les moins fragiles au sud (côté place du marché).
Depuis cinq siècles, le marché est traditionnellement organisé le jeudi apres-midi.
La Halle, exposée nord-sud, longue de 46 m, large de 16 m et haute de13 m, couvre une surface totale de 730 m². Les 48 piliers de chêne reposent sur des socles de pierre destinés à protéger le bois lors des lavages à grandes eaux.
La Halle est classée Monument Historique depuis 1923
La porte du Moustier de Péronne
La porte du Moustier de Péronne est un des vestiges les plus anciens de Milly et daterait du
VIIe siècle. Elle permettait d'accéder au moustier (monastère en ancien français), propriété de Fulbert Ier, qui obtint de Dagobert ler la terre de Milly pour "services rendus au roi".
Son fils Wulfran y naquit vers l'an 635. Entré en religion, il devient l'apôtre de la Frise (province
des Pays-Bas), puis évêque de Sens avant de se retirer à Saint-Wandrille où il meurt en 720.
Quelques-uns de ses ossements sont conservés dans un reliquaire à l'église Notre-Dame.
Le parc actuel était compris dans le Moustier de Péronne qui occupait une grande partie de la
ville, jadis entourée de hautes murailles crénelées.
Aujourd'hui, ne subsistent de ce grand
domaine que la porte romane de plein-cintre, entrée de l'ancienne chapelle, et une salle
voûtée avec pilier central à chapiteaux en dessous du bâtiment.
Situé sur l'ancienne place triangulaire du cul de sac du colombier, cet ancien bâtiment faisait partie du Domaine du Moustier, propriété de Fulbert ler, seigneur de Milly et officiera la cour de Dagobert ler au VIIe siècle.
Détruit en 1432 ou 1433, l'ensemble comprenait une`vaste ferme dont le colombier pourrait être l'un des vestiges. D'après un comptage de 1792, il possédait encore à cette époque près de 1200 boulins ou niches.
Les oeufs étaient ramasséset la fiente de pigeons utilisée comme engrais pour les cultures.
Seuls les seigneurs détenaient le droit de bâtir ces locaux aménagés pour l'élevage.
Importantes sources de revenus situées dans les cours au regard de tous, ils donnaient un air de prospérité à la propriété et grandissaient d'autant la réputation du seigneur.
Le lavoir Coul' d'eauLe lavoir et son bac de rinçage sont alimentés par une source appelée La Fontaine du Cheval Blanc. A son origine, le lavoir n'était pas couvert.
Sa charpente actuelle, provenant du lavoir Saint-Laurent, fut installée en 1920. Comme tous les lavoirs sur source, il fut construit selon un plan carré pour lui donner unaspect plus protecteur.
Il fut régulièrement utilisé jusque dans les années soixante.
Maison Jean Cocteau
Jean Cocteau, écrivain, poète, cinéaste membre de l'académie française est décédé le 11 octobre 1963 dans cette maison qu'il habita pendant 17 ans.
Le lavoir de la Bonde
Le lavoir était destiné à la "petite lessive", pratiquée une à deux fois par mois.
Construit en 1883 puis remis en état en 1964, il est doté d'une vanne en bois appelée la bonde, qui permet de faire barrage et de contrôler le niveau de l'eau.
De l'autre côté du pont, I'abreuvoir à trois pentes au fond pavé permettait aux animaux de venir boire.
En arrière plan, le château, dont certaines parties datent du XIlle siècle, fut reconstruit comme d'autres monuments à Milly par l'Amiral de Graville vers 1475 apres la
guerre de cent ans.
Il présente un corps de logis principal défendu par un pont-levis.
L'ensemble comprenant le château, la maison de Jean Cocteau et l'église est protégé au titre des Monuments Historiques.
Le château
Église Notre-Dame de l'Assomption Fondée au Xle siècle, ancienne chapelle du château, elle est reconstruite vers 1485 sur les ordres de l'amiral de Graville dans le style gothique des XIlle et XIVe siècles.
Le clocher, haut de 57 mètres, date du Xle siècle dans sa partie basse et des Xlle et XIlle siècles dans sa partie haute. L'arche du portail principal de style roman primitif proviendrait d'une ancienne église de Milly (Saint-Pierre ou Saint-Jacques). Sur le côté est du clocher (côté place Grammont) les armes de l'Amiral de Graville sont encore visibles
De nombreuses ouvres d'art sacré se trouvent à l'intérieur de l'église. L'église fut inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques en 1926.
Toujour sur la commune de Milly la Forêt,au milieu de nulle part, le menhir de la Pierre Levé.
Sur de longues lignes droites, je pédale entouré d'un côté de cultures céréalières et de l'autre soit des cultures de petits-pois ou de betteraves.
Tousson (77)
Menhir de la Croix Saint Jacques
Pause 13h30 à Aulnay la Rivière Aulnay la Rivière (77)
Château de Rocheplatte
Beaumont du Gâtinais (77)Les Halles
Le château dont des dépendances sont transformées en gîte
Yèvres le Châtel (45) : un des plus beaux village de France
La Roseraie
La proximité amicale et géographique du célèbre rosiériste André Eve, qui venait
régulièrement à Yèvre-le-Châtel, fait que de nombreuses variétés de roses anciennes
ont été plantées tout au long des rues et des venelles
Aujourd hui labellisé dans "La route de la rose du Loiret" le village se devait d'offrir aux visiteurs un lieu plus spécialement dédié
aux roses.
C'est ainsi qu'est né le projet de création
d'une roseraie consacrée aux obtentions
de Marcel Robichon, autre rosiériste
de renom et prédécesseur d'André Eve.
Dans les rues
L'église Saint-Lubin fut édifiée au début du Xlle siècle.
Ses proportions imposantes et la qualité de sa construction laissent supposer l'octroi de subsides royaux.Yèvre-le-Châtel ayant perdu de son importance après la Guerre de Cent ans, l'église ne fut jamais achevée.
Cet éiégant édifice en forme de croix latine se termine par un chevet plat percé d' un triplet.
Un bel arc gothique subsiste dans la nef et le chœur .
Le cimetière
De nombreuses sculptures de plein air
L'envolLe château
Situé sur un éperon, à la limite du pays des Carnutes et de celui des Senons, dont I'Essonne et la Rimarde marquaient la frontière, Yèvre commandait le passage
de la voie romaine allant de Sens au Mans.
Dès le Xème siècle, le village est une des possessions de la puissante abbaye de Fleury de Saint-Benoit-sur-Loire.
Son rattachement à la couronne de France se situe vraisemblablement vers 1112, lorsque Louis VI le Gros ayant entrepris de soumettre le Gâtinais, contraint le
vicomte Foulques à lui céder Yèvre-le-Châtel dont il fit une puissante Châtellenie.
Comme la place commandait Ia route de Paris à Orléans artère vitale du domaine royal, il fut décidé, au début du
Xillème siècle, sous le règne de Philippe Auguste, de reconstruire le château selon les derniers perfectionnements de l'architecture militaire rapportésdes croisades.
Pendant la guerre de Cent ans, et notamment durant l'offensive de 1429, Yèvre-le-Châtel resta avec Montargis la seule place forte au Nord de la Loire à ne pas tomber
entre les mains des Anglais ou des Bourguignons.
A la fin du XVème siècle, du fait de l'extension du domaine royal et des progrès de l'artillerie qui rendirent ses défenses obsolètes, Yèvre-le-Châtel perdit son rôle de
place forte et au XVIème siècle le, château cessa d'être entretenu.
Aujourd'hui, le patrimoine architectural du village est mis en valeur et, avec ses remparts, sa forteresse aux
quatre tours saillantes, sa porte fortifiée, qui donne accès à la basse-cour, et les églises n Saint-Gault et Saint-Lubin Yèvre-le-Châtel est redevenu I'un des sites les plus remarquables de la région.
Église Saint Fault
C'est à Lucinde, l'épouse du baron Arnoud, seigneur d'Yèvre, que l'on doit au Xle siècle la fondation d'une abbaye sous l'invocation de Saint-Gault, un saint breton dont les reliques avaient été apportées par des moines fuyant l'invasion des normands.
Transformée en prieuré dépendant de l'Abbaye de Saint-Benoît, la chapelle fut dotée au XlIlI| siècle d'un bas-côté gothique destiné à faire face à l'accroissement de lapopulation. Deux arcs brisés le séparent de la nef dont la hauteur a été réduite par un.
Devenue église paroissiale, Saint-Gault est située un peu en contre-bas de la basse- cour. On y accède par un portique de style ogival dont la présence témoigne de profonds remaniements.
Son chevet, caractéristique des églises romanes de la région, comporte une belle corniche dotéede modillons sculptés et son bas-côté est percé d'un triplet.
Pithiviers (45) Sous préfecture
Château Bellecour
Château de l'Ardoise
Théâtre de la Tour
Ancienne collégiale et donjon
Parc de la mairie
Donjon
Mairie
Église Saint Salomon, Saint Grégoire

Aujourd'hui, j'ai zigzagué sur 3 départements : la Seine et Marne (77), Essonne (91) et Loiret (45) pour finalement poser les deux sur le Loiret pendant quelques jours.
Après la visite de la ville, direction la station de lavage.
N'appréciant pas trop le nettoyage haute pression, je n'ai pas eu d'autre choix afin de donner de la dignité à mon destrier que j'ai malmené en allant à la rencontre des menhirs ce matin.
J'espère qu'il ne m'en tiendra pas rigueur.
Bon temps pour pédaler. La fin de la pluie à 10h avec quelques averses par intermittence. Fin d'Après-midi ensoleillé et bien venteux.
L'origine du Pithiviers
L'origine du fameux pithiviers
reste floue. Certains lui trouvent des racines du côté d'une galette que préparaient les Carnutes
(peuplade gauloise qui occupait Saint le Val de Loire et la Beauce), agrémentée des amandes que commerçaient les Romains.
Avec de la l'invention de la pâte feuilletée au XVIlle siècle, la recette évolua.
Si les pâtissiers locaux privilégient la version fondante, glacée et et décorée de fruits confits, la confrérie, fondée en 1983, met un point d'honneur à défendre les 2 recettes qui coexistent donc.
Une petite gâterie.
Arrivé 18h30 après 106,3 km km, 10h20 de temps total de vélo et 740m D+.
Bonne nuit à toutes et à tous et à demain si vous le voulez bien pour de nouvelles aventures 👋 👋
Un gros coup de coeur pour yevre le Châtel...Des roses,de toutes les couleurs,partout dans les ruelles....un régal pour les yeux...
RépondreSupprimerEt le pithiviers fondant,un régal pour les papilles...
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerAttention c'est pas toi qui pédale pour perdre les grammes supplémentaire ! mais bon appétit quand même, c'est tellement bon de se faire plaisir
SupprimerJe vais dire à Bernard Morlaas qu'il invite la confrérie du Pithiviers pour le fête du sel et ton frère se feras un plaisir d'honorer ce gâteau . Francis
RépondreSupprimerBonjour. Il se fera le plaisir de le goûter. Comme nous sommes des gens raisonnables, nous avons partagé le fondant hier et ce soir le feuilleté.
SupprimerAlors verdict une préférence pour quel Pithiviers ??
RépondreSupprimerAude
Nous sommes des gens raisonnables. Le verdict sera donné ce soir Nous partageons le Pithiviers en deux. Hier c'était le fondant, ce soir le feuilleté.
SupprimerAlors lequel est le meilleur ?😋
RépondreSupprimerChristian
Le feuilleté
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